L’Union des jeunes avocats du Burkina (UJAB) organise, du 11 au 13 juillet 2013, les «72 heures du jeune avocat». L’activité est placée sous le parrainage du président de l’Assemblée nationale et se focalisera sur le thème: «Le jeune avocat face à la nécessité d’une justice de qualité dans un environnement économique difficile».
Me Liliane Dakouré, la présidente de l’UJAB et ses confrères entendent ainsi conjuguer leurs efforts pour rapprocher davantage la justice du justiciable, surtout dans un Burkina Faso où la cherté de la vie est devenue une ritournelle connue de tous. C’est donc un phénomène qui touche forcément l’avocat et sa clientèle. Est-ce pour autant que le Burkinabè doit se contenter d’une justice au rabais? Comment l’avocat, reconnu devant l’Eternel comme le défenseur de la veuve et de l’orphelin, peut-il exercer de façon noble son sacerdoce sans pour autant se dénuder lui-même? Quelle stratégie adopter pour contribuer à l’assainissement du monde de la justice de ses tares? Ce sont autant de questions que les jeunes avocats se poseront et poseront à tous les acteurs de la société lors de cet évènement prévu pour le mois prochain.
Des consultations juridiques gratuites, une visite de l’assemblée nationale, un match de gala, et un concours d’éloquence sont, entre autres les différentes articulations de ces «72 heures du Jeune avocat». La soirée de gala qui servira de clôture et qui devrait être retransmise en direct sur la télévision nationale, donnera l’occasion aux organisateurs desdites journées de primer les lauréats du concours d’éloquence.
L’Union des jeunes avocats du Burkina est une association professionnelle créée en 1991 et ayant à cœur la consolidation de l’état de droit notamment par la promotion d’une justice pour tous de qualité.