Les JCFA pour «mettre en lumière la femme cinéaste», selon le DG du Fespaco

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Publié le vendredi 4 mars 2016 | AIB

© aOuaga.com par A.O
Le comité d`organisation des 4es Journées cinématographiques de la femme africaine de l`image (JCFA) a animé une conférence de presse le 2 mars 2016 à Ouagadougou, veille de l`événement qui se tient du 3 au 7 mars sur le thème "La comédienne dans la création du film africain". Photo : Issa Soma, délégué général du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO)

Ouagadougou – Le délégué général du Fespaco Ardiouma Soma a déclaré au cours d’une conférence de presse mercredi à Ouagadougou, que les Journées cinématographiques de la femme africaine de l’image (JCFA) ont été créées pour mettre en lumière la femme cinéaste.

«Nous l’avons voulu pour mettre en lumière la femme cinéaste, mettre en lumière toutes les femmes qui d’une manière ou d’une autre contribuent à la création, à la production, à la diffusion des films africains», a déclaré le délégué général du Fespaco Ardiouma Soma.

Pour le DG du Fespaco, «les femmes ont été présentes depuis le début du cinéma africain. Peut être qu’on ne le sait pas assez, et ceux qui sont cinéphiles savent que dès les années 1960, les premiers films de Sembène Ousmane ont été bien portés par des femmes».

Ardiouma Soma rappelle qu’ «à partir des années 1970, pour ce qui est de l’Afrique de l’Ouest, nous savons que nous avons eu une femme qui était déjà derrière la caméra. Je veux parler de Safi Faye».

L’objectif donc des JCFA c’est de contribuer de façon modeste à mettre en lumière cette présence des femmes africaines dans l’industrie du cinéma.

Pour cette 4eédition le JCFA a retenu 15 films de femmes africaines dont 6 longs métrages, 8 courts métrages et un film documentaire.

C’est le film «A peine j’ouvre les yeux» de la Tunisienne Leyla Bouzid qui donnera le top de départ de ces 4eJCFA qui se déroulent du 3 au 7 mars dans la capitale burkinabè.

AS/