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© Autre presse par DR
Le film « A peine j`ouvre les yeux » de la Tunisienne Leyla Bouzid |
Ouagadougou – La réalisatrice, scénariste tunisienne Leyla Bouzid a déclaré mercredi à Ouagadougou que l’avenir est prometteur pour la femme africaine dans le cinéma.
«La femme africaine a le talent, la sensibilité et la force. Le futur c’est la femme africaine», a déclaré la scénariste tunisienne Leyla Bouzid, dont le film «A peine j’ouvre les yeux» donnera le top de départ ce jeudi, des JCFA
Elle est persuadée «qu’un jour une femme cinéaste soulèvera le trophée de Yennenga» de la récompense du meilleur cinéaste du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO), insistant que «ça doit arriver».
L’auteur du court métrage «Zakaria» a reconnu que «c’est triste» de n’avoir jamais vu une femme soulever ce trophée de l’Etalon de Yennenga.
Pour elle, les JCFA «sont une belle initiative» pour mettre les femmes en confiance dans ce noble métier. Leyla s’est réjouie «d’être à Ouaga, de rencontrer mes collègues réalisatrices et de voir l’ambiance très agréable».
La native de Tunis, a à son actif un long métrage et plusieurs courts métrages dont «Zakaria» qui était en compétition au 24e FESPACO et qui a remporté de nombreux prix. Elle n’avait pas pu effectuer le déplacement de Ouagadougou à cette biennale du cinéma africain car dit-elle, «mon long métrage était en postproduction».
AS/
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