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© aOuaga.com par A.O
Développement, sécurité : l`ONU aux côtés du Burkina Jeudi 3 mars 2016. Ouagadougou. Palais présidentiel de Kosyam. Le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, et le secrétaire général de l`Organisation des Nations unies, Ban Ki-moon, ont fait tour à tour des déclarations à la presse après leur audience |
Ouagadougou - L’ONU a réaffirmé jeudi, sa volonté d’aider les nouvelles autorités burkinabè, «à engager le pays sur la voie de la prospérité», après les violentes crises sociopolitiques de 2014-2015 et les attaques terroristes de mi-janvier, a constaté l’AIB.
«L’organisation des Nations-Unies est fière de son partenariat avec le Burkina Faso et le système des Nations-Unies soutiendront le plan national de développement que le gouvernement va présenter dans quelques semaines», a déclaré mardi matin, Ban Ki-Moon au palais présidentiel de Kosyam.
Le Secrétaire général de l’ONU qui avait à ses côtés le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, a estimé que «les enjeux (du plan national de développement) sont considérables», car il s’agit selon lui, «d’engager le pays sur la voie de la prospérité et des reformes de long terme, y compris celles du secteur sécuritaire».
La transition politique mise en place après la révolte populaire d’octobre 2014, qui a évincé le régime trentenaire du président Blaise Compaoré, a failli être balayée en septembre 2015 par des officiers proches de l’ancien régime.
Le 15 janvier 2016, soit deux semaines après l’investiture du président Roch Kaboré, le Burkina Faso a été frappé par des attaques terroristes qui ont tué trente personnes à Ouagadougou et deux autres à Tin-Akoff (Nord).
«J’ai confié au président Kaboré, ma grande admiration pour le courage du peuple burkinabè qui a traversé des épreuves très douloureuses (…) Le Burkina Faso revient de loin», a affirmé Ban Ki-Moon.
Il a également félicité le président Kaboré «pour son engagement à promouvoir la réconciliation nationale, le dialogue politique et la consolidation des acquis démocratiques que les Burkinabè ont chèrement gagnés».
Selon le diplomate onusien, «la riposte contre le terrorisme doit être globale et menée dans le strict respect des droits de l’homme et du droit international humanitaire».
«Le président et moi pensons tous deux que tout en s’attaquant aux problèmes de sécurité, on doit se concentrer sur les causes profondes de l’instabilité, de la pauvreté, du chômage, de l’exclusion sociale, de la discrimination et de l’impunité», a-t-il expliqué.
Ban Ki-Moon qui achève ce jeudi sa visite de 48h au Burkina Faso, est attendu en Mauritanie et en Algérie.
Agence d’Information du Burkina
taa/ss
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