La conférence de presse annonçant les couleurs de la fête de la musique a été animée par le secrétaire général du ministère de la Culture et du Tourisme (MCT), Jean Claude Dioma. C’était le lundi 17 juin 2013, à la salle de conférence dudit ministère.
Depuis 1980, le monde marque un arrêt tous les 21 juin pour rendre hommage aux artistes à travers la fête de la musique. Un événement auquel le Burkina Faso ne sera pas en marge. Cette année, ce sont deux villes qui abriteront les activités marquant cette fête, notamment Ouagadougou et Bobo-Dioulasso. Ainsi donc, du 19 au 21 juin prochain, ces deux villes seront animées par une série d’activités qui ont été égrenées par Jean Claude Dioma. Déjà le mercredi 19 juin, il y aura une exposition d’objets d’art plastique, suivi d’un vernissage dans le hall du ministère de l’Economie et des Finances, sous le parrainage du ministre Lucien Marie Noël Bembamba. Le lendemain, soit le jeudi 20 juin, il est prévu une rencontre entre l’administration et le secteur privé de la culture. Cette réunion se tiendra à la salle des conférences du ministère des Affaires Etrangères et de la Coopération régionale. Ces acteurs de la culture burkinabè réfléchiront sur le thème « Contribution de la Culture à l’atteinte des objectifs de la SCADD ». Le troisième jour, le vendredi 21 juin, Ouagadougou et Bobo-Dioulasso connaitront des animations musicales gratuites qui seront organisées par des structures privées avec le soutien du MCT. Plusieurs sites sont prévus pour les différents spectacles. Entre autres, citerons-nous l’espace culturel Gambidi à Dassasgho, l’école de musique la dernière trompette, au rond-point des artistes aux 1200 logements… Le samedi 22 juin, aura lieu à Bobo-Dioulasso, un concert d’hommage aux musiciens burkinabè disparus, de 1960 à nos jours, avec le soutien du MCT. Ce concert est placé sous le parrainage du président de l’Assemblée nationale, Soungalo Apollinaire Ouattara. Selon Jean Claude Dioma, ces spectacles permettront aux artistes (modernes et traditionnels), d’être proches du public. Ce sera des spectacles gratuits et ouverts à tout le monde. Il faut noter que cette fête, en termes de budget coûtera autour de 9 millions de FCFA au MCT. Les structures privées qui organisent les concerts seront appuyés techniquement par le CENASA, l’Institut français et le Remdoogo. Jean Claude Dioma, lors de cette conférence de presse, était accompagné du Directeur du CENASA, du directeur des Arts et de la Culture et du responsable du secteur privé de la culture.