L’Association des professionnels de la géo-informatique (APro-GI) a organisé la Journée nationale des Systèmes d’information géographique (SIG) du Burkina Faso, dénommée « Teng Mogdo 3e édition », le samedi 27 février 2016, sous le thème : « Géomatique et gestion urbaine ».
L’Association des professionnels de la géo-informatique (APro-GI), entend contribuer au développement du Burkina Faso à travers la géo-informatique. C’est pourquoi elle a initié la Journée nationale des Systèmes d’information géographique (SIG) du Burkina Faso dénommée « Teng Mogdo 3e édition » sous le thème : « Géomatique et gestion urbaine ». C’était le samedi 27 février 2016 à Ouagadougou. A cet effet, le président de l’APro-GI, Claude Marcel Kyelem, a affirmé que cette journée vise, dans un premier temps, à réunir les techniciens et les utilisateurs de la géo-informatique afin d’accroître leurs connaissances. Elle va permettre, a-t-il ajouté, de promouvoir la géo-informatique à l’endroit des autres utilisateurs comme les collectivités et l’Etat. « Nous voulons convaincre l’Etat et la population d’utiliser cette technologie pour le développement du pays», a-t-il avancé. Le parrain de la cérémonie, Dr Mathieu Kientga, quant à lui, a attesté que la géo-informatique est fondamentale pour la survie et la gestion urbaine. En effet, c’est un outil qui permet de planifier et de prévenir les catastrophes naturelles et en même temps de trouver des solutions. « La géomatique n’est pas une solution mais contribue à trouver des solutions », a-t-il précisé. M. Kientga a également apporté que la géo-informatique permet d’implanter équitablement les infrastructures éducatives, sanitaires etc. afin de les rendre accessibles à l’ensemble de la population. « La géo-informatique nous a permis d’effectuer des études sur la distribution des parcelles », a-t-il illustré. Pour la secrétaire exécutive de l’APro-GI, Nongtaba /Yaméogo Gisèle, la problématique de l’urbanisation au Burkina Faso est due à une forte croissance démographique et spatiale sans une véritable croissance économique à la base. C’est en ce moment, a-t-elle dit, que la géo-informatique va intervenir pour canaliser cette croissance afin d’éviter des catastrophes naturelles.
Romaric ZOUBGA
(stagiaire)