Le Syndicat des greffiers du Burkina (SGB) a tenu, le samedi 27 février 2016 à Ouagadougou, son quatrième congrès ordinaire marqué par une réflexion sur le rôle et la place du greffier dans le renouveau de la justice.
Le Syndicat des greffiers du Burkina (SGB) soutient les magistrats dans leur grève. L’information a été donnée aux journalistes par son secrétaire général, Delwendé Paul Tapsoba, lors du quatrième congrès de la structure tenu le samedi 27 février 2016 à Ouagadougou. « L’apport du greffier dans la lutte contre la corruption en milieu judiciaire, rôle et place du greffier dans le renouveau de la justice », c’est sur ces sujets que les congressistes se sont penchés lors de ce congrès. Selon le secrétaire général du SGB, les greffiers, à travers ces thèmes, veulent apporter leur contribution au renouveau de la justice. Car, a-t-il dit : « Après l’insurrection populaire des 30 et 31 octobre 2014, le Burkina Faso vise un renouveau de la justice suite aux états généraux. Nous, greffiers, ne voulons pas rester en marge de ce renouveau ».
Quant à l’apport du greffier dans la lutte contre la corruption, M. Tapsoba pense que le thème est d’actualité. « Il y a souvent des incompréhensions mais aussi des faits concrets dans les juridictions qui mettent la population mal à l’aise », a-t-il dit.
S’agissant de la vie du SGB, le secrétaire général tire un bilan satisfaisant des activités qu’il mène. « Le syndicat est bien organisé, toutes les sections fonctionnent. Nous avons une bonne communication et des assemblées générales nationales qui ont connu la participation de tous les congressistes ont été organisées », a-t-il laissé entendre. Et d’ajouter que c’est par les multiples luttes du SGB que le corps du greffier a maintenant un statut.
Les congressistes ont eu le soutien de tous les syndicats-frères du ministère en charge de la Justice ainsi que de la direction des greffes. Le représentant de la directrice des greffes, Christophe Ilboudo, a félicité le SGB pour les efforts fournis pour donner un statut au greffier. Il a également traduit sa reconnaissance pour le travail abattu afin que la fonction de greffier soit connue.
Adama SEDGO