La Fédération des associations des établissements franco-arabes au Burkina (FAEFA) a organisé, le lundi 17 juin 2013, les examens du Certificat d’études primaires (CEP) franco-arabe sur l’ensemble du territoire national. La cérémonie de lancement qui a eu lieu au centre de Ouaga 1 a été placée sous le parrainage de Ousmane Wangrawa, attaché d’administration scolaire à la CEB Ouaga 12.
C’est au total 416 candidats qui composeront en franco-arabe au Burkina. Et ce, durant trois jours. Le centre de Ouaga 1 quant à lui, a reçu au total 87 candidats inscrits. 7 absents dont 3 garçons et 4 filles ont été recensés. En rappel, la Fédération des associations des établissements franco-arabes (FAEFA) a été créée en 2008 et a pour buts d’unifier tous les établissements franco-arabes, de réorganiser l’enseignement franco-arabe au Burkina en sensibilisant à la pratique du programme officiel du MENA, pour ce qui concerne l’enseignement franco-arabe et d’améliorer le niveau du français dans ces établissements afin de pouvoir organiser un CEP franco-arabe uni, reconnu par l’Etat et qui permettra à l’élève de s’intégrer activement à la vie sociale. Il faut souligner que dans les années antérieures, chacune des structures des écoles franco-arabes composait son examen à une date propre. Mais pour 2013, toutes les structures, à savoir : la communauté musulmane, le mouvement sunnite, le mouvement Tidjania, l’Ittihad Islamy, etc, composent à la même date et dans les mêmes épreuves, grâce aux soutiens techniques et financiers du MENA. Les épreuves comporteront une dictée, une étude de textes, une rédaction et ce, alternativement en français et en arabe. Selon Abdoul Aziz Konfé, président de l’Association des établissements franco-arabes du Burkina, aucun problème n’a été signalé pour le début des examens. « Les épreuves ont bien débuté et je remercie le ministre de l’Education nationale et de l’Alphabétisation pour son soutien », a-t-il soutenu. A l’en croire, après le déroulement des examens, le ministère se chargera de délivrer les diplômes afin que les admis puissent s’inscrire dans n’importe quel établissement privé ou public du Burkina. Et de poursuivre pour dire que le diplôme est reconnu officiellement par le MENA. Les difficultés selon lui, concernent le manque d’encadrement des enseignants en arabe et le nombre insuffisant d’enseignants. Wangrawa Ousmane, attaché d’administration scolaire à la CEB Ouaga 12, a, quant à lui, apprécié le bon déroulement des épreuves. « Je pense que les sujets sont à la portée des élèves parce que c’est en fonction des cours enseignés que les sujets ont été choisis », a t-il laissé entendre .