Le gouvernement adopte les organigrammes de 22 ministères

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Publié le mardi 1 mars 2016 | Sidwaya

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Conseil des ministres 13 janvier 2016

Le gouvernement a validé, le lundi 29 février 2016 à Ouagadougou, les nouveaux organigrammes de 22 départements ministériels. Cette démarche devrait permettre à l’exécutif de mettre en œuvre le projet de société du président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré.

Le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, veut d’une administration plus performante pour mettre en œuvre son projet de société. Ainsi, il a présidé, hier lundi 29 février 2016 au palais présidentiel de Kosyam à Ouagadougou, un Conseil des ministres extraordinaire, consacré à l’adoption des nouveaux organigrammes de 22 ministères. « Le chef de l’Etat, le président Roch Marc Christian Kaboré, avait demandé à tous les membres du gouvernement d’être dans une logique de révision des organigrammes des différents ministères. Il s’agissait, eu égard aux différents fusions et redécoupages opérés, de rendre tous les ministères opérationnels au 1er mars. Au cours de cette session extraordinaire du Conseil des ministres, nous avons adopté les organigrammes de 22 ministères. Cela permettra très prochainement de mettre des personnes aux postes de fonctions nécessaires et au gouvernement d’atteindre les objectifs qu’il a définis », a déclaré le ministre de la Communication, Porte-parole du gouvernement, Rémis Fulgance Dandjinou, à la fin de la séance. Le porte-voix de l’exécutif a insisté sur le fait qu’un certain nombre d’éléments sont « extrêmement » difficiles à mettre en œuvre, sans la mise en place d’une formule administrative légale. « Cette session a donc permis d’évacuer ces questions et de permettre à ce que le gouvernement soit en état de marche au 1er mars 2016, pour mettre rapidement en œuvre le programme d’urgence du président Roch Marc Christian Kaboré », a-t-il indiqué. Doit-on s’attendre à une foultitude de nominations dans les prochains jours ?« Pas forcément, mais il est clair que dans les jours à venir, des nominations seront faites. Cela tient à un certain nombre d’impératifs, parce qu’il y a des nouvelles directions qui apparaissent et d’autres qui disparaissent. Certaines personnes, qui étaient déjà en fonction, ont besoin d’être confirmées. Dans les conseils des ministres à venir, il y aura évidemment des nominations, qui n’impliqueront pas forcément des bouleversements majeurs », a rétorqué M. Dandjinou.

Pas de léthargie

L’implication financière des nouveaux organigrammes a-t-elle été prise en compte ? Le ministre de la Communication s’est voulu rassurant. « Cela a été fait. Un conseil de cabinet réunira, demain (Ndlr : mercredi 1er mars), le Premier ministre, la ministre des Finances et les différents responsables des départements ministériels, pour discuter de la loi de finances rectificative. Il faut savoir qu’un certain nombre d’éléments ont été priorisés pour éviter les doublons et rendre l’administration extrêmement fonctionnelle. Il y a par exemple la proposition de poste de secrétaires généraux adjoints de ministères, qui a été adoptée, pour des ministères précis, et c’est le président du Faso lui-même, qui arbitre ces questions (…) », a –t-il assuré. Est-ce l’insuffisance organisationnelle qui expliquait la situation de léthargie constatée ces dernières semaines ? Ce n’est pas l’avis du Porte-parole du gouvernement. « Il n’y a pas eu de léthargie. Rappelez-vous, nous sommes arrivés en début janvier, et avions fait face à des situations de crise, que nous avons gérées au mieux. Il a fallu ensuite mettre en route l’administration. Il fallait d’abord établir l’organigramme-type de tous les ministères et prendre les décrets d’intérim des ministères. Je ne pense pas qu’il y ait eu de flottement, mais une nécessité d’asseoir une méthode pour avancer vers des résultats qui nous paraissent importants à atteindre », s’est-il défendu. Rémis Fulgance Dandjinou a, par ailleurs, fait observer que d’autres sujets n’ont pas été abordés en dehors des organigrammes. « Les organigrammes ont été le principal sujet à ce Conseil des ministres, à tel point qu’aucune nomination n’a été faite. Tout a été validé pour permettre aux prochains Conseils des ministres de prendre en compte les nominations », a-t-il précisé.

Kader Patrick KARANTAO