Les magistrats burkinabè en grève depuis le 25 février pour exiger de meilleures conditions de travail et plus d'indépendance de la justice ont obtenu le soutien de l'Unité d'action syndicale (UAS), principale plateforme de syndicats, alors que le gouvernement juge "inopportun" ce mouvement qui a paralysé les tribunaux.
"Au nom des secrétaires généraux des six centrales syndicales et des 16 syndicats autonomes, l'UAS vient par ce message vous affirmer sa solidarité pour la grève générale", a écrit l'UAS dans un communiqué.
Selon les syndicats, la question de l'indépendance de la justice a toujours constitué une préoccupation et il appartient au gouvernement de prendre la mesure de la mobilisation des magistrats.
Le ministre en charge de la justice René Bagoro a réagi en affirmant que les autorités ne rejettent pas les revendications des magistrats.
"Mais en l'état actuel, nous ne pouvons pas prendre de décision sans connaître l'état de nos finances", a-t-il dit.
La grève des magistrats prend fin le 1er mars.