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© Ministère par D.R
Le ministre d’Etat, ministre de l’Administration territoriale, de la Décentralisation et de la Sécurité intérieure, Simon Compaoré, a reçu en audience, le 25 février 2016 à Ouagadougou, l’ambassadeur du Japon au Burkina Faso, Son Excellence Masato Futaishi |
Le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération et des Burkinabè de l’extérieur, Alpha Barry et l’ambassadeur du Japon au Burkina Faso, Masato Futaishi, ont signé le 26 février 2016 un échange de notes du don pour la réalisation du KR-2015, programme d’aide alimentaire japonais.
Le gouvernement du Japon renouvelle sa volonté d’accompagner le Burkina Faso dans sa lutte contre le déficit alimentaire. De ce fait, pour l’exécution du KR-2015, programme d’aide alimentaire japonais, 2,5 milliards de FCFA sont éjectés pour soutenir le gouvernement du Burkina Faso à pallier aux problèmes alimentaires. La signature de l’accord est intervenue le vendredi 26 février 2016 à Ouagadougou par l’ambassadeur du Japon, Masato Futaichi, et le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération et des Burkinabè de l’extérieur, Alpha Barry. Ce fonds va servir d’une part, à résoudre la carence alimentaire et nutritionnelle des couches défavorisées avec l’approvisionnement en riz, de renforcer le secteur agricole et d’autre part, il va contribuer à réaliser des projets de développement économique et social. « Le gouvernement du Japon voudrait non seulement œuvrer à satisfaire les besoins alimentaires et nutritionnels des populations vulnérables, mais aussi contribuer à stabiliser le prix des céréales et à garantir la sécurité alimentaire », a déclaré le diplomate nippon. Ce don est bien reçu par le ministre Alpha Barry qui a loué ces bienfaits pour le pays. « Le don du Japon est un don précieux qui permet de résoudre les questions alimentaires », a-t-il indiqué et d’ajouter que malgré le travail abattu par les agriculteurs, la majeure partie de la population vit au-dessous du seuil alimentaire. Alpha Barry a rassuré que cette aide sera utilisée à bon escient. « Le gouvernement qui est en place s’est engagé sur la question de la transparence, donc il n’y a pas de doute que ce don soit utilisé selon les termes définis entre le Japon et le Burkina ».
Il faut rappeler que cette signature porte à 21 le nombre d’échanges de notes entre les deux pays. Depuis le début de la coopération en 1994 jusqu’à nos jours, la somme 33,75 milliards de FCFA a été injectée dans la lutte contre l’insécurité alimentaire au Burkina Faso.
Gah Anan Djénéba TRAORE
(Stagiaire)
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