Le gouvernement burkinabé a décidé de créer un Fonds spécial routier (FSR-B) en vue de développer le réseau national et soutenir l’intégration régionale, a appris APA samedi auprès du ministère en charge du transport.
Ledit fonds sera issu de la restructuration du Fonds d'entretien routier du Burkina Faso (FER-B).
Cette mutation permet de répondre aux préoccupations des partenaires techniques et financiers par la mise en place d'un véritable Fonds de deuxième génération, conformément à la directive communautaire de l'UEMOA et aux exigences des fonds routiers réunis au sein de l'Association des fonds d'entretien routiers de l'Afrique (AFERA) dont le pays est partie prenante.
Déjà, l'autoroute Ouagadougou-Yamoussoukro (Côte d'Ivoire) est l'un des principaux chantiers en cours d'exécution.
Les statistiques indiquent que le réseau des infrastructures de transport est composé de 15 272 km de routes classées dont 3 461 km de routes bitumées et 11 811 km de routes en terre, 406 095 km de pistes rurales, 622 km de chemin de fer et deux aéroports internationaux.
Des difficultés telles que « le manque d'autonomie financière et institutionnelle, l'insuffisance des crédits alloués, la lourdeur et la lenteur du processus de passation des marchés, le chevauchement des programmes d'engagement routier et le non-respect de la stratégie d'entretien routier », ont handicapé la mise en œuvre des programmes dans ce secteur.
Dans la réalisation des projets d'infrastructures de transport, le gouvernement compte recourir au Partenariat public-privé (PPP) en vue « de développer un réseau d'infrastructures en adéquation avec les besoins de l'économie et aussi soutenir l'intégration régionale ».
TT/od/APA