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Sidwaya N° 7438 du 14/6/2013

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Projet d’infrastructures et de transport de Donsin: La Banque mondiale apporte 42,5 milliards de Francs CFA au Burkina Faso
Publié le lundi 17 juin 2013   |  Sidwaya


Lucien
© Autre presse par DR
Lucien Marie Noël BEMBAMBA, Ministre de l’Économie et des Finances
Gouvernement du Burkina FASO du 23 février 2012


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Le Burkina Faso et la Banque mondiale (BM) ont signé, le jeudi 13 juin 2013 à Ouagadougou, une convention de 42,5 milliards de FCFA pour le financement du Projet d’infrastructures et de transport de Donsin (PITD). Ce programme est prévu pour être exécuté sur une durée de 5 ans.

Le ministre de l’Economie et des Finances, Lucien Marie Noël Bembamba a signé un accord financier de 42,5 milliards de FCFA avec la représentante résidente de la Banque mondiale (BM) au Burkina Faso, Mercy Tembon. En posant cet acte, la BM s’engage à prendre part à la réalisation du Programme d’infrastructures et de transport de Donsin (PITD). « Ce projet a pour objectif, l’amélioration de la desserte du site de Donsin par la route, afin de faciliter l’aménagement d’un pôle de transports pour l’agglomération de Ouagadougou », a indiqué la représentante-résidente de la BM au Burkina Faso, Mercy Tembon. Selon elle, ce financement va permettre de construire 24,3km de routes bitumées, d’en réhabiliter 17,2km pour relier la ville de Ouagadougou au site de Donsin et de construire 40km de pistes pour désenclaver les villages affectés par la construction du futur aéroport. Aussi a-t-elle dit, il permettra d’apporter une assistance technique à la Maîtrise d’ouvrage de l’aéroport de Donsin (MOAD). Et au ministre des Infrastructures, du Désenclavement et des Transports, Jean Bertin Ouédraogo, de soutenir : « En effet, la croissance économique et les actions d’aménagement du territoire en cours ne peuvent produire du résultat que si les infrastructures de transport sont mises à des standards aux normes internationaux ».

Au-delà de la réalisation du projet, l’entretien des infrastructures constitue une préoccupation pour la BM et la représentante-résidente de laisser entendre : « La pérennité des infrastructures ne saurait être assurée sans un système efficace d’entretien routier et une politique de protection du patrimoine routier, contre l’épreuve de la surcharge des véhicules, qui entraîne la dégradation prématurée des routes ». Elle a espéré, que la mise en place de structures comme le Fonds d’entretien routier du Burkina (FER-B) et l’Office national de sécurité routière (ONASER), contribuera à apporter une réponse adéquate à ces deux problématiques de l’entretien régulier des routes et de leur protection.

Claudine OUEDRAOGO
(Stagiaire)

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