Le Burkina Faso a perdu 27 soldats dans des opérations de maintien de la paix depuis 1948, selon un décompte du département des opérations de maintien de la paix (DPKO) des Nations Unies, relayé par Jeune Afrique.
C’est en 1948 qu’a eu lieu la première opération de maintien de la paix des Nations unies. 68 ans après, c’est plus de 1 230 Casques bleus africains qui ont été tués sur le continent et à travers le monde. Le Burkina Faso, qui a eu à envoyer de soldats dans diverses missions, où le besoin se faisait sentir a perdu 27 hommes.
C’est l’un des pays africain à avoir perdu le plus de soldats, derrière des pays comme le Nigeria (146), le Ghana (134), l’Éthiopie (106) la Zambie (75), la RD Congo (51), la Sierra Leone (37) et le Tchad (35).
Le Burkina Faso a perdu 11 hommes au Mali, où compte le plus gros contingent au sein de la Minusma, soit 1 742 hommes, sur un effectif total de près de 11 700 à la mi-décembre 2015. Il est suivi du Bangladesh -1 725 hommes- et du Tchad, 1 151 militaires et policiers.
En tout, plus de 1 230 Casques bleus africains ont été tués sur le continent et à travers le monde.