Dans les années 1990, la société publique était au bord du dépôt de bilan. Aujourd'hui, c'est un modèle en matière de gestion de l'eau : dans les villes, le taux de raccordement est de 90 %.
En lançant, le 8 décembre, les travaux de la seconde phase du projet Ziga (d’un montant total de 104 milliards de F CFA, soit 159 millions d’euros), l’Office national de l’eau et de l’assainissement (Onea) du Burkina entend remédier rapidement à une situation préoccupante. Ouagadougou, dont la population croît à un rythme de 6 % par an, connaît en effet un déficit journalier de 25 000 m3 d’eau potable.
Ces travaux, qui dureront vingt-deux mois, doivent porter la capacité de traitement de la société publique à 7 500 m3 par heure, afin d’assurer les besoins en eau de la capitale à l’horizon 2030. Le projet prévoit aussi 160 bornes fontaines, dont la gestion sera confiée à des partenaires privés, et 52 000 branchements sociaux. Objectif : couvrir les besoins de 4,5 millions de personnes.
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