Les quotidiens burkinabè, dans leur ensemble, ont largement commenté, ce jeudi, la grève des magistrats, entamée, la veille, pour exiger un meilleur traitement.
'Débrayage des magistrats : Un palais de justice quasi désert'', arbore L'Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso, qui reprend ces propos du ministre en charge de la justice, René Bagoro : ' Ce n'est pas la grève qui pose problème mais son opportunité.
De son cà´té, le quotidien national Sidwaya cite également le ministre Bagoro qui sur le sort réservé aux doléances des grévistes, affrime : ''Nous ne ferons pas de déclaration démagogique''.
Pendant ce temps, le journal privé Le Pays titre à sa Une : Grève du comité inter-syndicat des magistrats : Mot d'ordre suivi à Ouagadougou', là où Aujourd'hui au Faso estime que 'l'appel des syndicats des magistrats a été entendu''.
Pour sa part, le journal Le Quotidien rapporte que les audiences au palais de justice de Ouagadougou ont été reportées.
En effet, les journaux ont relaté l'atmosphère dans les tribunaux de la capitale burkinabè en vue de faire le point de la première journée de la grève d'une semaine, lancée par le syndicat des magistrats. D'après les quotidiens, l'arrêt de travail a été suivi par les concernés.
L'hebdomadaire satirique, le Journal du jeudi (JJ) quant à lui, revient sur la visite du Premier ministre (PM) franà§ais Manuel Valls, à Ouagadougou, le weekend dernier.
Le journal présente à ce sujet, une caricature à sa Une montrant le PM Valls entouré de l'ambassadeur de France au Burkina Faso, Giles Thibault, et du ministre d'Etat burkinabè, Simon Compaoré.
Le dessin montre le chef de gouvernement franà§ais tenant une pancarte où il est écrit : ˜'Je suis Ouaga''.
Pour le journal humoristique, la venue de Valls à Ouagadougou est ˜'une visite ordinaire aux multiples enjeux''.
ALK/cat/APA