Le directeur de la police municipale de Ouagadougou, Clément Ouongo a animé un point de presse, le mercredi 24 février 2016. Il a annoncé qu’une campagne d’abattage de chiens errants dans la capitale sera lancée sur tout le territoire communal.
De plus en plus, le service d’hygiène de Ouagadougou reçoit de nombreuses personnes victimes de morsures de chiens. Après un constat, il s’avère que les « bourreaux » des victimes sont les chiens errant dans la ville de Ouagadougou. Conscient du danger que court la population, la police municipale a décidé de lancer une campagne d’abattage de ces chiens dès ce jeudi 25 février 2016. L’information a été donnée aux journalistes par le directeur de la police municipale de Ouagadougou, Clément Ouongo, le mercredi 24 février 2016 dans la capitale burkinabè. Pour M. Ouongo, il s’agit de protéger la population de tout risque de maladie liée à une morsure de chien, telle que la rage. « Le vaccin contre la rage coûte extrêmement cher », a-t-il laissé entendre. Ainsi, l’opération d’abattage va commencer dans les arrondissements 1 et 2. « Des équipes d’abatteurs, embauchées par la municipalité, sillonneront tous les 12 arrondissements de la ville de Ouagadougou. Tout chien qui se trouverait dans les rues, même dans les périphéries de la capitale burkinabè seront simplement abattus », a indiqué l’inspecteur Ouongo. Il a en outre précisé que l’opération n’est pas spontanée contrairement à ce que plusieurs personnes pourraient penser. Depuis 2015, a-t-il argumenté, des communiqués sont publiés dans les différents médias en vue d’interpeller les uns et les autres à garder leurs chiens dans leurs domiciles. Lors du point de presse, il a été également question du désordre qui règne dans les abords des voies qui sont beaucoup fréquentées par les populations. Ce désordre, à croire les propos du directeur de la police municipale, est créé par des individus qui se sont installés de façon anarchique. Ce qui peut, selon l’inspecteur Ouongo, créer des accidents, et pire l’insécurité. « La décision a donc été prise de libérer les lieux en mettant fin à cette chienlit et éviter les éventuels accidents », a-t-il affirmé. Il a cependant invité la population à coopérer avec les agents de la police municipale. « Il y va du bien de tous », a-t-il conclu.
Adama Julien MIHIN
(stagiaire)