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Faire du secteur de l’enseignement supérieur une priorité
Publié le lundi 17 juin 2013   |  AIB


Atelier
© aOuaga.com par AO
Atelier de trois jours sur les états géneraux de l`enseignement Superieur
Jeudi 13 juin 2013. Salle de Banquet de Ouaga 2000. Le premier ministre Luc Tiao a ouvert ce matin un atelier de trois jours sur les états géneraux de l`enseignement Supérieur. Photo : Moussa Ouattara, ministre de l`enseignement supérieur.


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Ouagadougou – Les participants des Etats généraux de l’enseignement supérieur sont parvenus, aux termes de leurs travaux samedi à Ouagadougou, à la conclusion qu’il fallait faire de l’enseignement supérieur une priorité du gouvernement.

Selon le ministre des Enseignements secondaire et supérieur, Moussa Ouattara faire de l’enseignement supérieur une priorité permettra de mobiliser les fonds nécessaires à son épanouissement car « c’est la seule façon de rendre durablement le système de l’enseignement supérieur cohérent ».

Au terme des travaux en commissions et en plénière, les participants ont également formulé plusieurs recommandations ayant trait au renforcement des dispositifs en matière de développement des compétences et des aptitudes, l’amélioration de la gouvernance, la mise à niveau des équipements informatiques et la généralisation des Technologies de l’information et de la communication (TIC) dans l’enseignement et la formation.

Il s’agira aussi toujours selon les participants d’améliorer l’offre de prêts et de bourses aux étudiants, de veiller à l’adéquation entre les coûts de la formation et les frais de scolarité ainsi que l’appui au développement de l’enseignement privé.
Ils ont par ailleurs recommandé la mise en place d’un système de formation de ressources humaines qualifiantes en vue de la relève des enseignants de l’université et le recrutement massif d’enseignants.

A côté de toutes ces recommandations, « il y a eu des points de divergence. On n’a pas noté que tous les acteurs au sein des commissions étaient d’accord avec tout ce qui a été proposé », a indiqué le ministre Ouattara.

Il s’agit entre autre des propositions portant sur l’adoption d’un moratoire de cinq ans à signer entre les acteurs de l’enseignement supérieur et visant la suspension des mots d’ordre de grève, de l’octroi de bourses à tous les étudiants des trois premières années du système LMD avec comme contre partie une augmentation des frais de scolarité qui passeront de 15.000 à 50 000 FCFA.

Tous ces points non consensuels feront l’objet de réflexions futures, a précisé le ministre Ouattara.

Débuté jeudi dans la capitale burkinabè, les Etats généraux de l’enseignement supérieur visaient procéder au diagnostic du système universitaire puis à élaborer en 72 heures une « thérapie de choc » pour l’enseignement supérieur burkinabè secoué par de multiples crises depuis 1994.

ALS-AB/

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