C’est avec beaucoup de plaisir que le public sportif Burkinabé retrouve son équipe, les Etalons au fur et à mesure des rencontres. Cette équipe s’est beaucoup métamorphosée depuis leur participation à la Coupe d’Afrique des Nations, Afrique du Sud 2013. Ils sont nombreux les Burkinabé à se demander, quel a été l’électrochoc de cette CAN. D’autres iront plus loin en affirmant et pourtant c’était la même équipe en 2012 ?
Si le onze national continue sa chevauchée fantastique de la CAN, plusieurs facteurs sont à mettre l’actif. Le changement d’entraineur, pour commencer. En effet après la CAN 2012, Paul Put a succédé à Paulo Duarté sur le banc des Etalons. Mais une grande responsabilité des joueurs. A une conférence de presse où les hommes de média lui ont posé la question de savoir qu’est ce qu’il a changé dans ce groupe ? Charles Kaboré répondra tout simple, « l’état d’esprit ». Avant, quand on venait en sélection, chacun était pressé de rejoindre son club. Maintenant, nous sommes plus solidaires, et on veut passer plus de temps ensemble, conclura t-il.
Le résultat de cette belle entente entre les joueurs, l’encadrement technique et toute l’équipe fédérale, cette bonne ambiance au sein du groupe des Etalons, est aussi à mettre l’actif de l’équipe de Sita Sangaré. Et voilà les résultats commencent à suivre cette ambiance. Il ne faut pas aussi occulter le travail de Paul Put. Le sélectionneur belge des Etalons a su inculquer une philosophie de la gagne qui fait ses effets avec les Etalons. Son bilan, après presqu’une année à la tête des Etalons est bien glorieux. En 15 matchs joués jusque-là, Paul Put et ses joueurs ont perdu seulement quatre, soit la finale de la CAN 2013, le match amical contre l’Algérie , son premier match à la tête des Etalons contre la Centrafrique et le deuxième match des éliminatoires de la coupe du monde face au Gabon à domicile. Il a surtout engrangé beaucoup de succès, au nombre de 7. C’est un bilan satisfaisant pour le moment. Le seul bémol au sein de notre équipe dans la course pour le mondial brésilien, c’est le match perdu sur tapis vert contre le Congo.
Actuellement tout le monde regrette cette fâcheuse situation qui met les Etalons le dos au mur. C’est vrai que le onze national fait une remontée extraordinaire dans son groupe pour la qualification au mondial, mais si il n’avait pas perdu ce match, la qualification était déjà assurée. Malgré tout, un match reste à jouer, et les Etalons vont le jouer à fond et avec toutes les chances possibles. On espère encore voir cette équipe aller plus loin et pourquoi pas se hisser au dernier carré des qualifications pour la coupe monde. Et pour cela, il faut être sans pitié contre le Gabon en septembre prochain et prier pour que le Niger accroche bien le Congo. Tout reste possible pour une qualification des Etalons du Burkina Faso pour la coupe du monde Brésil 2014.