Manuel Valls a entrepris une visite de travail et d’amitié au Burkina Faso depuis ce samedi 20 février. Reçu par l’exécutif burkinabè, le Premier ministre français a promis de renforcer la coopération entre Paris et Ouagadougou dans les secteurs de la sécurité, la santé et l’éducation, nous rapporte afrik.com.
Manuel Valls s’attaque à la sécurité, la santé et l’éducation.
Manuel Valls a posé ses valises au Burkina depuis ce samedi 20 février. C’est son homologue burkinabè, Paul Kaba Thieba qui en premier lui a réservé un accueil chaleureux dès que l’avion qui les transportait sa délégation et lui a atterri sur le tarmac de l’aéroport international de Ouaga. Passées les civilités d’usage et les honneurs militaires dus à son rang, le locataire de Matignon a été conduit au palais de Kosyam (du nom du palais présidentiel).
Manuel Valls a eu un entretien avec le chef de l’Etat burkinabè, Roch Marc Christian Kaboré. A sa sortie d’audience avec le numéro 1 du Faso, il a laissé entendre que : « Le programme qui vient d’être signé est l’un des éléments de soutien. Il y en aura d’autres tel que le renforcement de la coopération dans le domaine de la sécurité. »
Accompagné par le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian, le chef du gouvernement français s’est rendu sur les sites de l’hôtel Splendid et du café-restaurant Le Cappuccino pour s’incliner devant la mémoire des 30 morts et 71 blessés de l’attentat du 15 janvier dernier. Il rattrape ainsi son « erreur » quand il rendait un hommage sélectif aux victimes : « Notre Nation est dans la peine. Soutien aux familles des victimes françaises de Ouagadougou. »