OUAGADOUGOU - Le bref séjour du Premier ministre français au Burkina, samedi, a été l'occasion pour l'Agence française de développement (AFD) de signer une convention de financement d'un montant de 9 millions d'euros, pour soutenir l'éducation de base au Burkina Faso.
"Le programme qui vient d'être signé est un des éléments de soutien (de la France). Il y en aura d'autres", a promis Manuel Valls.
Pour la ministre burkinabé de l'Economie et des Finances, Alizatou Rosine Coulibali, cette convention va servir à financer les infrastructures et s'inscrit en droite ligne du discours sur la Déclaration de Politique Générale du Premier ministre, Paul Kaba Thiéba.
Ce montant, a-t-elle dit, servira à construire des écoles pour mettre fin aux écoles sous paillotes et à construire des collèges d'enseignement général (CEG).
Pour le Premier ministre frnaçais, la lutte contre le terrorisme passe par l'éradication de la pauvreté et le renforcement de la coopération sécuritaire.
Dans le cadre de la lutte contre la pauvreté, M. Valls a plaidé pour "le renforcement de la coopération dans le domaine de la sécurité", précisant le soutien et la solidarité de son pays aux autorités du Burkina Faso.
Ouagadougou, la capitale du Burkina Faso et Djibo, extrême Nord, ont été l'objet d'attaques terroristes, le 15 janvier dernier, faisant au total 30 morts et 70 blessés dont plusieurs Européens et Américains.
Avant de quitter Ouagadougou, le Premier ministre français a, une nouvelle fois, présenté les condoléances et la compassion de son pays, aux autorités burkinabé et aux familles des victimes et a déposé une gerbe de fleurs sur les lieux de l'attaque djihadistes.