« L’Afrique, c’est le continent de l’avenir », a déclaré le Premier ministre Manuel Valls samedi 20 février lors d’une visite à Ouagadougou, frappée par un attentat jihadiste sanglant il y a un mois. Après 36 heures passées au Mali, où il a rencontré le président Ibrahim Boubacar Keïta deux fois et rendu visite aux troupes françaises de la mission Barkhane, Manuel Valls s’est rendu sur un deuxième théâtre d’attentat meurtrier au Sahel. Le 15 janvier, des hommes armés avaient attaqué plusieurs sites d’un quartier de la capitale du Burkina Faso, fréquenté par les expatriés. Ils avaient fait 30 morts et 70 blessés.
Moment d’émotion, ce samedi, quand le Premier ministre français et son homologue burkinabè se sont recueillis devant le restaurant Cappuccino de Ouagadougou, là où les terroristes avaient frappé le 15 janvier dernier.
Aujourd’hui la terrasse des suppliciés est cachée par une grande palissage métallique sur laquelle est fixé un panneau blanc où l’on peut lire « Je suis Africain », une façon de dire que la violence religieuse est tout sauf une valeur africaine.
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