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© Autre presse par DR
Michel Kafando, président de la transition du Burkina |
Niamey, (Niger) - «Il n’y a pas lieu à s’inquiéter» par rapport à la situation tendue d’avant élections au Niger, a rassuré vendredi, le chef de la mission d’observation de l’Organisation internationale de la Francophonie, l’ex président burkinabè, Michel Kafando.
«Moi j’ai vécu une expérience tout récemment dans mon pays qui était hautement plus dangereuse, plus risquée. Nous voyons que l’atmosphère est serein, il n’y a pas beaucoup d’agitations. Il semble que nous aurons des élections apaisées», a déclaré Michel Kafando, au sortir d’une audience avec le président Mahamadou Issoufou, candidat à sa propre succession.
Après la chute du président Blaise Compaoré, en octobre 2014, Michel Kafando a dirigé au Burkina Faso, une difficile transition de treize mois, ayant abouti à des élections apaisées en novembre 2015.
Alors que des élections couplées présidentielle et législatives sont prévues dimanche au Niger, des observateurs redoutent que l’opposition ne rejette les résultats, du fait de l’autorisation du ‘’vote par témoignage’’.
Ce procédé permettrait à près de 1,5 millions d’électeurs sur prochain, 7,5 millions de voter sans pièce d’identité mais avec deux personnes attestant de l’identité du votant.
«Ces élections doivent être une référence non seulement pour le Niger, mais (aussi) pour l’Afrique (…) Il faut (qu’elles) se passent dans de très bonnes conditions notamment de paix et de tranquillité (pour) que tous les Nigériens acceptent se reconnaitre dans les résultats qui vont sortir des urnes», a souhaité M. Kafando qui a salué le soutien du Niger pour son pays durant la période de Transition.
Le Niger a été l’un des premiers pays africains à condamner ouvertement le coup d’Etat déjoué du 16 septembre dernier qui avait renversé temporairement Michel Kafando.
Agence d’Information du Burkina
Namazé Dramane TRAORE
Envoyé spécial à Niamey
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