Plus de doute : Mahamadou Issoufou a endossé le costume du libérateur d'otages porté avant lui par le Burkinabè Blaise Compaoré.
Cette fois, c’est l’Australienne Jocelyn Elliot, 84 ans, qui doit sa liberté au président nigérien. Ironie de l’histoire : c’est au nord du Burkina Faso que Jocelyn et Arthur, son époux, ont été enlevés dans la nuit du 15 au 16 janvier. Le rapt a été revendiqué par Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), mais, selon une source sécuritaire, les otages ont été détenus par Al-Mourabitoune, le groupe de Mokhtar Belmokhtar (affilié à Aqmi).
Les réseaux d’Issoufou
« Dès qu’il a été informé de leur enlèvement, le président nous a demandé de tout mettre en œuvre pour obtenir leur libération ; et nous avons aussitôt réactivé nos réseaux », fait-on savoir dans l’entourage d’Issoufou. Mohamed Akotey, ce Touareg qui négocia la libération des quatre otages français d’Arlit (en 2013) et celle de Serge Lazarevic (l’année suivante), n’a cette fois joué aucun rôle. Mais plusieurs hommes qui, à son initiative, avaient servi d’intermédiaires lors des précédentes négociations ont de nouveau été sollicités. Leur identité est soigneusement gardée secrète.
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