La Coalition des associations et mouvements citoyens pour le suivi des politiques publiques (CSPP) a procédé, le samedi 13 février 2016 à son siège de Diarradougou à Bobo-Dioulasso, à la mise en place de ses brigades de vigilance citoyenne. Une initiative qui s’inscrit en droite ligne de la volonté du gouvernement qui a appelé à la l’union et à la vigilance suite aux attaques terroristes du 15 janvier dernier à Ouagadougou.
La recrudescence du terrorisme, les conflits ouverts, les malaises sociaux constituent, de nos jours, une préoccupation majeure pour le Burkina après les attaques terroristes du 15 janvier 2016 contre le Splendid Hôtel et le restaurant Cappuccino de Ouagadougou. L’initiative des brigades de vigilance citoyenne volontaire répond à la volonté de la Coalition des associations et mouvements citoyens pour le suivi des politiques publiques d’accompagner le nouveau dispositif sécuritaire consécutif à ces frappes terroristes.
Pour un début, ce sont 34 brigades de 10 membres, soit un total de 334 volontaires, répartis dans l’ensemble des 33 secteurs de la ville de Sya. Selon le coordonnateur de la CSPP, ils sont investis d’une mission de secours aux populations en collaboration avec les services de sécurité.
Contrairement à d’autres organisations qui défraient la chronique aujourd’hui, les brigades de vigilance citoyenne ne constitueront que des cellules d’alerte et de veille et c’est pourquoi les initiateurs comptent s’investir dans leur formation et la sensibilisation.
Alfred Gouba, le secrétaire d’Etat chargé de la Décentralisation, parrain de la cérémonie, a, par la voix de son représentant, Drissa Kindo, loué l’installation de ces brigades qui s’inscrivent, selon lui, dans l’esprit de l’appel du gouvernement depuis les attentats du 15 janvier 2016.
Signalons que la CSPP, dont l’ancêtre est la Coalition des associations et mouvements citoyens pour l’accompagnement de la transition et des réformes (CTR), regroupe plus de 300 organisations de la société civile des Hauts-Bassins ainsi que des Cascades et du Sud-Ouest du Burkina.
Correspondance particulière de Alexis Omer