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Crash d’Air Algérie au Mali : les familles veulent savoir ce que sont devenues les dépouilles
Publié le mercredi 17 fevrier 2016  |  Jeune Afrique
Vol
© Présidence par DR
Vol AH 5017 d`Air Algérie : le président du Faso sur les lieux du crash
Vendredi 25 juillet 2014. Nord-Mali. Le président du Faso, Blaise Compaoré, s`est rendu sur les lieux du crash du vol AH 5017 d`Air Algérie survenu dans la nuit du 23 au 24 juillet après son décollage de Ouagadougou en direction d`Alger




Les familles des victimes du crash du vol AH5017 d’Air Algérie en 2014, ayant appris que les dépouilles non-identifiées de leurs proches ont été "subitement inhumé(e)s au cimetière de Bamako", veulent savoir ce qu’il s’est passé, expliquant mercredi que les informations demeurent "contradictoires".

La tragédie du crash d’Air Algérie semble ne pas vouloir s’achever. Les familles de victimes avaient récupéré les restes des dépouilles identifiés de leurs proches, tués dans le crash de l’avion dans le nord du Mali le 24 juillet 2014. Mais elles souhaitaient que les parties non identifiés puissent être rapatriés et enterrés à Ouagadougou, où une stèle doit être érigée en hommage aux 116 victimes, dont 54 Français.

Les dépouilles non-identifiées devaient être inhumées au Burkina Faso
L’Association française AH5017 a rappelé dans un communiqué que : « Les associations de familles de victimes burkinabè, françaises et libanaises avaient unanimement exprimé leur désir de les voir inhumées à Ouagadougou et s’en étaient ouvertes auprès des autorités impliquées, dont le ministre des Transports malien ». Plusieurs mystères entourent encore ce crash dont les enquêtes n’ont pas véritablement déterminé l’origine mais il semble que l’avion avait demandé à modifier sa route en raison d’une tempête.

Pourtant, « courant avril », les familles « ont appris contre toute attente, que les restes mortels non identifiés de leurs proches, après avoir été conservés à Gao, ont été subitement inhumés au cimetière de Bamako, sur décision de la justice malienne, ceci sans aucune information aux familles et sans explication ».

« On ne comprend pas ce qu’il s’est passé », « on voudrait savoir, qu’on nous dise », a dit à l’AFP Suzanne Aillot, vice-présidente de l’association française AH5017.
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