L’univers de la presse au Burkina Faso compte 150 radios, 77 sites de journaux, 16 médias en ligne et 28 télévisions, selon le dernier rapport du Conseil supérieur de la communication (CSC) parvenu dimanche à APA.
La présidente du CSC, Nathalie Somé, a remis, vendredi dernier à Ouagadougou, le rapport public 2014 de son institution au président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré. Le document de 138 pages fait le tour d’horizon des activités de régulation des médias et des relations de coopération.
‘’Ce rapport fait le point de la situation des médias au Burkina Faso. Il fait le point de l’exercice de la liberté de presse au Burkina Faso. Il analyse avec minutie le degré de respect de la réglementation en matière de communication et naturellement des perspectives et des recommandations’’, a précisé Mme Somé.
‘’Aujourd’hui, on dénombre au Burkina Faso 150 radios, 77 sites de journaux, 16 médias en ligne et 28 télévisions. C’est énorme’’, a fait remarquer la présidente du CSC, ajoutant que ‘’cela dénote des efforts des autorités à donner un contenu réel au droit à l’information du citoyen’’.
Nathalie Somé salue à ce sujet les efforts des autorités pour l’adoption des nouvelles lois comme celles sur la publicité, l’audiovisuelle et la presse en ligne, la presse écrite.
Elle s’est également réjouie de la défiscalisation de certains matériels de collecte et de traitement de l’information non sans oublier la dépénalisation des délits de presse et le fonds d’appui aux médias.
Le CSC, a-t-elle assuré, est venu pour ‘’travailler à l’avènement d’une presse plus libre, plus professionnelle qui participe à l’ancrage démocratique et à l’émergence d’une économie forte au Burkina Faso’’.
L’institution en charge de réguler les médias au Burkina Faso se réjouit, selon sa présidente, des efforts fournis régulièrement par les journalistes, mais relève aussi qu’il y a régulièrement des dérives comme ‘’les propos injurieux, les propos diffamatoires, la rumeur, la publicité non autorisée’’.
Les solutions à ces problèmes, recommande la présidente Natalie Somé, ‘’passent par la formation et le respect de la loi’’.
Le CSC, à l’instar de plusieurs autres institutions de régulation ou de contrôle, remet chaque année, un rapport d’activés de l’année écoulée au Président du Faso.
ALK/cat/APA