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Déclaration de politique générale : Paul Kaba Thièba expose ses grands chantiers de développement Vendredi 5 février 2016. Ouagadougou. Assemblée nationale. Le Premier ministre Paul Kaba Thièba est allé faire sa Déclaration de politique générale (DPG) aux députés de la 7e législature conformément à l`article 63 de la Constitution |
Les députés de l’Assemblée nationale membres du parlement de la CEDEAO ont animé une conférence de presse, le jeudi 11 février 2016, à Ouagadougou. Il s’est agi pour cette délégation de faire le point de leur participation à la session inaugurale de la quatrième législature du parlement de la CEDEAO tenue, du 4 au 9 février 2016.
La 4e législature du parlement de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) a tenu sa session inaugurale, du 4 au 9 février à Abuja au Nigéria. Cette session a connu la présence de la délégation des députés burkinabè membres de ce parlement qui a fait le point de sa participation à la presse, le jeudi 11 février 2016 à l’Assemblée nationale. Selon les conférenciers, les six députés membres du parlement, qui ont été conduits par le vice-président de l’Assemblée nationale, Me Bénéwendé Stanislas Sankara, ont effectué une mission satisfaisante. Cette session inaugurale, a indiqué la députée Kaboubié Reine Bertille Bénao/Sakandé, était consacrée à la prestation de serment des nouveaux députés issus de divers parlements nationaux, à la mise en place du bureau et des différentes commissions de la 4e législature de l’institution législative de la CEDEAO. A l’issue des élections, le poste de la présidence du parlement est revenu au Sénégal tandis que les postes de 1er, de 2e, de 3e et 4e vice-présidences sont revenus respectivement au Nigéria, à la Côte d’Ivoire, au Libéria et au Cap-Vert. Quant à la mise en place des commissions permanentes du parlement, le Burkina Faso a engrangé quatre postes, à entendre les conférenciers. Il s’agit de la présidence de la commission « Genre, promotion de la femme et protection sociale », occupée par Kaboubié Reine Bertille Bénao/Sakandé, de la vice-présidence de la commission « Communication et technologie de l’information » avec le député Joseph Sama, le poste de premier rapporteur de la commission « Droits de l’Homme, protection de l’enfant et des couches vulnérables » qui est revenu à Jérémie Alexandre Sankara et celui de deuxième rapporteur de la commission « Affaires politiques, paix, sécurité et Mécanisme africain d’évaluation par les pairs (MAEP) », occupé par Salifou Sawadogo.
Pourquoi parmi les quatre vice-présidents du parlement de la CEDEAO, il n’y pas de Burkinabè ? A cette question, Kaboubié Reine Bertille Bénao/Sakandé a soutenu que ce ne sont pas les ambitions qui ont manqué aux députés burkinabè, seulement ces postes sont occupés de façon tournante. Selon elle, le Burkina Faso ayant occupé des postes de vice-présidences dans les deux législatures passées ne pouvait pas prétendre à un poste similaire dans cette 4e législature. Comment s’est fait le choix des députés membres du parlement de la CEDEAO au niveau de l’Assemblée nationale ? A entendre le 1er vice-président du parlement burkinabè, Me Bénéwendé Stanislas Sankara, le choix s’est fait par un consensus au sein des groupes parlementaires. Créé par l’article 13 du traité des chefs d’Etat de la CEDEAO, le parlement de l’institution, composé de 115 députés élus au niveau des parlements nationaux, a une fonction consultative à l’égard des organes de prise de décision de la communauté. Il peut aussi se saisir de toute question intéressant la communauté, notamment en matière de respect des droits de l’Homme et des libertés fondamentales.
Lassané Osée OUEDRAOGO
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