Depuis leur accession au pouvoir, Roch Marc Christian Kaboré et son gouvernement ne cessent de mettre en avant le faso dan fani, un pagne traditionnel burkinabè que Sankara avait érigé en un des symboles de sa révolution.
Le président Roch Marc Christian Kaboré l’arborait fièrement au sommet de l’Union africaine (UA), fin janvier, à Addis-Abeba. Son ami Simon Compaoré, ministre de l’Administration territoriale et de la Sécurité, le porte quasi quotidiennement à chacune de ses apparitions publiques. Quant aux députés, au premier rang desquels Salif Diallo, le président de l’Assemblée nationale, ils l’avaient tous symboliquement revêtu pour le vote de confiance au Premier ministre Paul Kaba Thiéba, le 5 février.
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