Ouagadougou - Reprise jeudi à Ouagadougou, les négociations entre rebelles touaregs et pouvoir malien et les Etats généraux de l’enseignement supérieur meublent les quotidiens burkinabè parvenus vendredi à l’AIB.
Des négociations qui s’éternisent à tel point que la communauté internationale « commence à s’agacer face à toutes ces tergiversations », s’irrite le quotidien privé Le Pays.
Le journal évoque même un « échec (…) total » au sujet de ces négociations inter-maliennes.
« Il faut bien se rendre à l’évidence que tout ou presque, est à revoir », regrette Le Pays.
Depuis le début des discussions, force est d’admettre que la situation ne semble guère avoir évolué. C’est « A vous donner le tournis, voire des insomnies », complète L’Observateur-Paalga.
Et le doyen des quotidiens burkinabé de se demander pourquoi le président malien par intérim Dioncounda Traoré « traîne les pieds au moment où le repas est prêt et qu’il faut passer à table ? Bamako aurait tort de trop tirer sur la corde », avertit L’Observateur.
Débuté jeudi dans la capitale burkinabè, les Etats généraux de l’enseignement supérieur ornent également la presse locale.
Selon L’Observateur Paalga, il s’agira d’élaborer en 72 heures une thérapie de choc pour l’enseignement supérieur secoué par de multiples crises depuis 1994.
Une thérapie qui permettra de « chasser le diable » de la maison, ajoute le quotidien d’Etat Sidwaya.
Avant d’élaborer ce traitement, 450 « médecins » procéderont au diagnostic du système universitaire précise Le Pays.
Et pour y aboutir, les participants devront parvenir à des conclusions ambitieuses et réalistes pour une réorganisation profondes des universités et l’amélioration de leur gouvernance, poursuit le journal.
Selon le quotidien d’Etat Sidwaya, les travaux de réflexion se feront en commissions autour de la « Gouvernance universitaire, éthique, sécurité », de l’« Offre formation LMD et TIC », des « Ressources humaines, infrastructures et équipements », du « Financement et œuvres universitaires » et de l’« Enseignement supérieur privé ».
Sidwaya est aussi revenu sur le séjour du chef de l’Etat Blaise Compaoré à Vienne, pour l’installation du nouveau secrétaire exécutif de l’Organisation du traité d’interdiction complète des essais nucléaires (OTICE), Lassina Zerbo.
Et de saluer l’honneur fait à un fils du Burkina et de l’Afrique pour piloter le secrétariat exécutif de la commission préparatoire de l’OTICE.