Ouagadougou - Le ministère burkinabè de la Santé a édicté une série de mesures, destinées à prévenir la maladie à virus Zika, suspectée d’avoir causé de milliers de cas de microcéphalie (tête inférieure à la normale) chez des nouveaux nés au Brésil.
Dans un communiqué, le gouvernement tout en rassurant que le Burkina n’a pas encore enregistré de cas de la maladie à virus Zika, a indiqué que les moustiques sont les vecteurs de la maladie.
«La prévention et la lutte s’appuient sur la réduction du nombre des moustiques à la source (élimination ou modification des gîtes larvaires) et la diminution des contacts entre ces insectes et l’être humain», explique le communiqué.
Le gouvernement préconise également de vider, nettoyer ou couvrir tous les contenants susceptibles de retenir l’eau (seaux, pots de fleurs, pneus) de façon à éviter la reproduction de ces moustiques.
Aussi est-il recommandé, l’application de produits répulsifs, le port de vêtements (de préférence de couleur claire) couvrant le plus possible le corps, la mise en plan d’écrans anti-insectes, de tenir portes et fenêtres fermées et de dormir sous des moustiquaires.
Selon la même source, les symptômes de la maladie à virus Zika sont entre autres, une fièvre modérée, une éruption cutanée et une conjonctivite.
«Normalement, ces symptômes disparaissent entre les 2 à 7 jours. Il n’existe actuellement aucun traitement ou vaccin spécifique. La maladie à virus Zika est en général relativement bénigne et ne requiert aucun traitement spécifique », indique le texte.
Aussi le communiqué invite les personnes manifestant des symptômes similaires ou ayant des doutes, à se rendre dans une formation sanitaire pour se faire prendre en charge.
«Les sujets atteints doivent beaucoup se reposer, boire suffisamment d’eau et prendre des médicaments courants contre la douleur et la fièvre », conclut le texte.
Face à l’expansion de la maladie à virus Zika, notamment en Amérique latine, l’Organisation mondiale de la santéa classé en début février le mal comme «une urgence de santé publique de portée internationale».
Au Brésil, pays le plus touché avec 1,5million de cas, on suspecte le virus d’avoir causé de milliers de cas de microcéphalie chez des nouveaux nés. Les femmes enceintes sont particulièrement priées de se protéger de la piqure des moustiques.
Agence d’Information du Burkina
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