Ouagadougou - Le Burkina Faso a signé le traité sur le commerce des armes dès le premier jour d’une cérémonie organisée à cet effet au siège de l’Organisation des Nations Unies, a appris l’AIB vendredi à Ouagadougou.
Le représentant permanent du Burkina Faso auprès des Nations Unies, Der Kogda, a signé le traité régulant le commerce des armes dans le monde, dès l’ouverture le 3 juin dernier, de la cérémonie consacrée aux signatures, selon un communiqué du ministère burkinabè des Affaires étrangères.
Le traité fixe les normes internationales visant à réguler les transferts d’armes classiques notamment les chars, les véhicules blindés, les avions et les hélicoptères de combat, les systèmes d’artillerie de gros calibre, les navires de guerre, les missiles et lanceurs de missiles ainsi que les armes légères et de petit calibre, précise le communiqué.
Selon M. Kodga, l’entrée en vigueur de ce traité, considéré comme le premier instrument juridique contraignant en matière de régulation du commerce des armes, contribuera à renforcer la convention de la communauté des Etats de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO) sur les armes légères et de petit calibre, leurs munitions et les autres matériels connexes, adoptée le 14 juin 2006.
De son avis, il permettra également de renforcer les capacités des structures nationales déjà existantes comme la Commission nationale de lutte contre la prolifération des armes légères et de petit calibre et la Haute autorité de contrôle des importations d’armes et de leur utilisation au Burkina Faso, à travers la coopération et l’assistance internationales.
Enfin, son application va réduire l’insécurité et l’instabilité provoquées par la circulation incontrôlée aussi bien des armes classiques que des armes légères et de petit calibre.
66 autres états ont signé ce traité le même jour en présence du Secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-Moon, du Premier vice-président du Costa Rita et d’une dizaine de représentants gouvernementaux.
De l’avis des experts, c’est un nombre record et un bon signe pour l’entrée en vigueur rapide du traité.
Le Burkina Faso est un pays orienté dans la promotion de paix à travers des actions de médiations et de la lutte contre la prolifération des armes.
A la 40e session de la commission préparatoire de l’organisation du traité d’interdiction complète des essais nucléaires (OTICE) ouverte le 13 juin dernier à Vienne, le président du Faso, Blaise Compaoré a appelé les Etats a signé et ratifié le traité afin qu’il entre en vigueur.
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