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Burkina: la Banque Mondiale va financer la construction d’une centrale thermique de 50 MW
Publié le mercredi 10 fevrier 2016  |  FasoZine
Banque
© Autre presse par DR
Banque mondiale : Le Vice-président Makhtar Diop en visite au Burkina Faso




Le vice-président de la Banque mondiale pour la région Afrique, Makhtar Diop, est du 8 au 10 février 2016 en visite officielle au Burkina Faso. L’objectif de cette visite est de « féliciter et d’apporter un soutien au gouvernement burkinabè et discuter de comment les programmes de l’institution peuvent contribuer à appuyer les nouvelles orientations et les priorités définies par le gouvernement du Burkina ».

Au cours de son séjour burkinabè, le vice-président de la Banque mondiale a rencontré le Premier ministre, Paul Kaba Thiéba, le président Roch Marc Christian Kaboré, la société civile et le président de l’Assemblée nationale, Salif Diallo. Avant de s’envoler pour le Tchad, M. Diop s’est entretenu avec la presse le mardi 9 février. La Banque mondiale promet « accélérer le processus de décaissement du milliard de dollars destiné au Burkina Faso, pour aider le gouvernement ».

Le secteur énergétique est la première priorité dans laquelle la Banque compte investir au Burkina. En tant que facteur de production essentiel pour le secteur informel et formel, l’institution entend combler le déficit de production du Burkina par la construction d’une centrale thermique supplémentaire d’environ 50 MW.

La Banque s’engage également à susciter des investisseurs pour l’installation d’unités de production d’électricité au Burkina Faso. Pour cela, elle entend « s’assurer que la gouvernance économique dans les sociétés d’Etat soit améliorée de manière significative et que le dispositif mis en place utilisera les ressources de manière efficiente au profit des populations burkinabè », souligne Makthar Diop. Au total, la Banque mondiale compte investir entre 80 à 100 millions de Dollars dans le secteur de l’énergie.

Le second élément prioritaire du programme du gouvernement que la BM souhaite soutenir est la question de l’agriculture et le développement dans le monde rural. « Nous voulons faire plus que le projet de Bagrépôle en accroissant les surfaces irriguées et aider les organisations paysannes pour qu’elles puissent développer des spéculations en dehors du coton », indique M. Diop. La BM veut aussi aider à la productivité du cheptel de l’élevage afin de créer une chaine de valeur dans ce secteur.

Sur la question de l’amélioration des soins de santé et de l’accès à l’eau potable, M. Diop, sur demande du chef de l’Etat, a promis « voir comment la BM et d’autres bailleurs de fonds pourront aider à la mobilisation de ressources ».

La question de l’amélioration des infrastructures universitaires n’a pas été occultée par le vice-président de la Banque mondiale et les autorités burkinabè. Sur le sujet, le Burkina souhaite avoir un accroissement des infrastructures universitaires. « Nous verrons ce qui est faisable en fonction des ressources disponibles. Mais d’ores et déjà, nous sommes engagés à apporter des financements dans les secteurs que nous considérons comme prioritaires », a affirmé M. Diop.

En somme, le vice-président Diop se dit satisfait et se veut rassurant à l’issue des différentes rencontres, surtout celle avec la société civile. « Les jeunes veulent désormais la surveillance citoyenne ». Désormais, il sera mis un numéro vert à la disposition des populations qui pourront appeler pour donner leurs avis et dénoncer les manquements sur certains projets.

Abel Azonhandé
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