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Une association dénonce «le silence» de la CEDEAO face aux exactions subies par des Burkinabè en Guinée-Conakry
Publié le mercredi 10 fevrier 2016  |  AIB




Ouagadougou-L’association ‘’Le Tocsin’’ a déploré le «silence» de la CEDEAO, face aux exactions subies par des centaines d’expatriés burkinabè en République de Guinée, a-t-on appris mardi par voie de presse.

248 Burkinabè, travaillant dans le secteur aurifère en Guinée-Conakry, ont été maltraités et dépouillés de leurs biens avant d’être renvoyés au Burkina Faso, annonçaient en début décembre des médias burkinabè.

Selon les mêmes sources, deux autres groupes de près de 200 expatriés ont subi le même sort en fin janvier 2016.

Le Tocsin pour qui «les expulsions ne semblent pas être à leur fin», a condamné «avec des fermeté le déni répété des droits humains à l’encontre de nos compatriotes par les autorités guinéennes».

L’association qui défend depuis près de deux décennies les droits de la diaspora burkinabè, s’est également dite «surprise par les horreurs évoqués dans les témoignages et par les lieux, acteurs et victimes concernés».

«L’irrégularité de la présence d’immigrants peut-elle justifier des violations graves de leur dignité d’homme et la spoliation des biens acquis à la sueur de leurs fronts?», s’est-elle interrogée, condamnant aussi «le silence sinon l’impuissance de la CEDEAO».

Pour le Tocsin, la libre circulation des personnes, le droit de résidence et d’établissement dans l’espace CEDEAO, ne doivent pas demeurer «des vœux pieux», ni les règles communautaires en dessous des lois nationales.


taa/
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