La justice militaire burkinabè a déclaré lundi, lors d'une conférence de presse à Ouagadougou, que ses juges n'avaient aucune intention de lever le mandat d'arrêt international émis contre Guillaume Soro dans le cadre de l'enquête sur la tentative de coup d'État, mi-septembre.
Pas question de lever le mandat d’arrêt international émis le 8 janvier contre le président de l’Assemblée nationale ivoirienne, Guillaume Soro. C’est, en substance, le message transmis lundi 8 février à la presse par le lieutenant-colonel Norbert Koudougou, procureur du tribunal militaire de Ouagadougou en charge de ce dossier brûlant. Depuis quelques jours, de nombreuses rumeurs faisaient état de pressions du pouvoir politique sur les juges d’instruction afin de lever leur mandat d’arrêt contre la deuxième personnalité de l’État ivoirien, dont l’implication supposée dans la tentative de coup d’État contre le régime de transition burkinabè, mi-septembre, empoisonne les relations entre le Burkina et la Côte d’Ivoire depuis plusieurs mois.
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