La Banque mondiale est disponible à soutenir les "efforts de redressement économique" du Burkina Faso, qui vient de sortir de treize mois de transition, a déclaré mardi à Ouagadougou son vice-président pour l'Afrique, Makhtar Diop.
"Nous sommes là pour soutenir le gouvernement et le peuple burkinabè dans ses efforts de redressement économique", a déclaré M. Diop, au sortir d'une audience avec le président Roch March Christian Kaboré, précisant que l'énergie est une question essentielle pour la croissance économique d'un pays.
Dans sa déclaration de politique générale devant les députés, le Premier ministre burkinabè, Paul Kaba Thiéba avait souligné qu'en 2014, le Burkina Faso était classé 183 sur un total de 188, selon l'indice de développement humain, et que plus de 40% de ses 19 millions d'habitants vivent en-dessous du seuil de pauvreté. "Ce n'est pas brillant", avait-il lancé, ajoutant que le pays présente des signes de fragilité en termes économiques.
Il avait, de ce fait, déclaré que durant son mandat, de vastes programmes dans les secteurs clés tels que l'éducation, la santé, l'agriculture et la recherche seront entreprises pour impulser un développement durable.
"Nous sommes tout à fait en accord avec le gouvernement, il s'agira de mettre l'accent sur la science, la technologie, l'ingénierie et les mathématiques qui sont des fondations sur lesquelles toute économie qui souhaiterait se transformer s'appuiera", a soutenu M. Diop.
Il s'agit de la troisième visite de Makhtar Diop au Burkina Faso depuis sa prise de fonction en 2012 et de la première visite d'un haut dirigeant d'une agence internationale de développement depuis les élections présidentielles de novembre 2015.
Le portefeuille actuel de la Banque mondiale au Burkina Faso est composé de 16 projets nationaux représentant un engagement total d'un milliard de dollars, et de 8 projets régionaux représentant un engagement de 176,80 millions de dollars. Fi