Près de un an après le décès d`Oumarou Kanazoé, sa succession à la Chambre de commerce et d`industrie n`est pas réglée. Entre le prétendant déclaré et la présidente provisoire, la bataille est feutrée mais rude.
Qui succédera à Oumarou Kanazoé à la présidence de la Chambre de commerce et d`industrie (CCI) du Burkina Faso ? Depuis la mort, il y a près de un an, de celui que ses pairs appelaient affectueusement « le vieux », qui régnait en véritable parrain sur le secteur privé du pays et présidait la chambre depuis 1995, les prétendants prennent grand soin de ne pas afficher leurs ambitions. Mais dans les coulisses du pouvoir burkinabè, c`est une bataille sourde, discrète et policée qui se livre. Si Kanazoé avait désigné son dauphin, il n`y aurait pas eu de suspense - « il était trop respecté pour qu`on s`oppose à lui », souligne un entrepreneur. Mais il ne l`a pas fait.... suite de l'article sur Jeune Afrique