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Sidwaya N° 7437 du 13/6/2013

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Mines: le Burkina Faso acquiert le statut de ‘’Pays Conforme à l’ITIE’’
Publié le vendredi 14 juin 2013   |  Sidwaya


Salif
© Autre presse par DR
Salif Lamoussa Kaboré ministre des mines, des carrières et de l’énergie


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Le Ministère des mines et des énergies a organisé le jeudi 13 juin 2013 à Ouagadougou, une rencontre d’information et d’échanges avec les hommes des médias sur l’Initiative accélérée de transparence dans les pays qui mettent en œuvre cette Initiative, lancée par les pays du G8.

Dans le cadre des initiatives visant à accélérer la transparence dans les pays mettant en œuvre Initiative pour la Transparence des industries extractives (ITIE), le Burkina bénéficie de l’appui de la France pour mettre en œuvre des activités qui visent à aller plus loin dans la recherche de la transparence. Selon l’ambassadeur de la France au Burkina Faso, Emmanuel Beth, l’exploitation des mines est aujourd’hui un secteur stratégique pour le Burkina puisqu’il fait environ un peu de 20 % des ressources de l’Etat, il rapporte également 190 milliards de F CFA à l’État. Depuis 2008, le Burkina Faso a adhéré à l’ITIE afin d’œuvrer efficacement pour une gestion transparente et concertée de l’exploitation de ses ressources minières et des recettes publiques. Cette initiative vise à garantir la transparence dans la gestion des ressources minières ainsi qu’une meilleure communication entre les différentes intervenants du secteur minier, à savoir les sociétés minières, l’Etat, la société civile et les communautés riveraines. « Depuis pratiquement cinq années, notre pays met en œuvre de façon dynamique, le processus ITIE et procédé avec efficacité à la divulgation de tous les revenus issus du secteur extractif, permettant ainsi aux citoyens burkinabé d’être informés, des recettes tirées du secteur minier », a indiqué le ministre des Mines et de l’énergie, Lamoussa Salif Kaboré. Il a souligné que l’engagement et le sérieux avec lesquels le Burkina met en œuvre l’ITIE, ont amené le conseil d’administration de cette instance considérée comme ‘’institution qui est garante du respect de la bonne gouvernance dans le secteur des industries extractives’’, a déclaré le Burkina Faso, « Pays Conforme à l’ITIE » le 27 février 2013. Le secrétaire permanent de l’ITIE, Djiri Dakar a pour sa part expliqué que dès qu’un pays à l’intention d’adhérer à l’ITIE, celui-ci doit franchir deux stades. Le premier stade selon lui, c’est devenir Pays candidat avec quatre critères à exécuter. Et le seconde stade, c’est devenir Pays Conforme. Selon l’ambassadeur français au Burkina, Emmanuel Beth, le secteur minier mérite toute l’attention des partenaires techniques et financiers. « C’est un peu à ce titre que je suis là dans le cadre de l’initiative lancée par la Grande Bretagne au sein du G8 qui une est institution mondiale très largement reconnue. Nous avons toujours accompagné votre pays dans l’accession au statut de ‘’pays Conforme à l’ITIE’’ », a-t-il déclaré.

Pour un assainissement de l’environnement industriel et minier au Burkina

Lamoussa Salif Kabore a de ce fait, expliqué que le Burkina Faso fait désormais partie des pays où l’exécutif fait montre d’une gestion rigoureuse, crédible, efficace et transparente des revenus issus des industries extractives. « Au regard de notre engagement constant à assurer une transparence totale et sans restriction dans notre secteur extractif, la France, pays ami du Burkina Faso, s’est proposée d’accompagner notre pays pour la mise œuvre de l’initiative accélérée de transparence dans les pays mettant en œuvre l’ITIE », a précisé le ministre des Mines et de l’énergie. Il a ajouté que l’initiative devra contribuer également à mieux assainir l’exploitation minière industrielle y compris celle minière à petite échelle ou artisanale afin de les rendre plus sécurisées, durables et plus respectueuses de l’environnement. Pour atteindre cet idéal, il a indiqué que des actions seront focalisees sur un certain nombre de problématiques. Il s’agit notamment de l’élargissement de la transparence à l’ensemble de la chaîne de valeur des industries extractives, de la transparence, le contrôle et le développement des ressources de l’Etat, de l’intégration de la dimension locale en matière d’exploitation minière, de l’intégration des composantes sociales et environnementales dans tout projet minier d’exploration ou d’exploitation et le renforcement de la composante juridique dans les projets miniers pour permettre une exploitation minière profitable à tous. « Notre ambition est de faire en sorte que les revenus miniers puissent effectivement stimuler la croissance économique de notre pays et améliorer significativement, les conditions de vie des populations », a affirmé le ministre en charge des Mines.

Wamini Micheline OUEDRAOGO

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