La mise en œuvre de la Stratégie de croissance accélérée et de développement durable (SCADD), vient de bénéficier d’un financement de 32 millions de francs suisses soit environ 16 milliards F CFA de la Suisse. La signature de l’accord d’aide budgétaire qui vise les secteurs-clés, en vue de réduire la pauvreté a eu lieu le mardi 11 juin 2013 à Ouagadougou.
La Suisse met à la disposition du Burkina Faso 16 milliards de F CFA pour lutter contre la pauvreté, à travers la mise en œuvre de la SCADD, la consolidation de son programme de stabilisation économique et la mise en œuvre de politiques favorables au développement du secteur privé. Cet accord d’aide budgétaire général de la nation hélvétique qui s’étale sur quatre ans (2013-2016), est une aide non liée et non remboursable. ‘’De 1994 à nos jours, cet accord est le 8e du genre et porte à présent, à 158 millions de francs suisses, soit 75 milliards F C FA, le montant total des accords d’appuis budgétaires conclus entre la Suisse et le Burkina Faso’’, a précisé le chef du Bureau de la coopération suisse, Nicolas Randin. Il a signifié que le dialogue va se poursuivre dans trois domaines bien déterminés. Il s’agit de la mise en œuvre de la politique sectorielle de l’économie et des finances, du processus de décentralisation et enfin, de la transparence dans la mobilisation et la gestion des ressources naturelles, particulièrement celles minières.
Le ministre en charge des Finances, M. Bembamba a pour sa part, indiqué que ce concours financier constitue une bouffée d’oxygène, car il va permettre à son département d’avoir plus de visibilité et des éléments de prévision budgetaire. Il a noté que les priorités du budget du Burkina se focalisent sur les secteurs sociaux, l’éducation, l’agriculture et la santé. ‘’Et des partenaires tels que la Suisse, nous accompagnent dans ces priorités, à travers un appui budgétaire’’, s’est réjoui le ministre Bembamba. Il a traduit toute la reconnaissance du gouvernement à la Confédération suisse, pour la confiance soutenue qu’elle accorde aux efforts de développement et de lutte contre la pauvreté au Burkina Faso. Le chef du Bureau de la coopération suisse, Nicolas Randin, a soutenu que son institution s’engage à poursuivre jusqu’en septembre 2013, l’appui en cours, à la Direction générale des impôts.