La clôture de la conférence régionale sur la charte africaine, tenue dans le cadre du Programme panafricain de formation des jeunes leaders politiques (PYPA) a eu lieu, le 6 février 2016, à 0uagadougou.
Renforcer les capacités des jeunes leaders politiques en vue d’une amélioration de leur participation et leur influence dans la politique et dans la société pour la consolidation de la démocratie et des droits humains. C’est l’objectif que s’est fixé le Programme panafricain de formation des jeunes leaders politiques ou Program for young politicians in africa (PYPA). Dans ce cadre, le PYPA a organisé la conférence régionale sur la charte africaine de la jeunesse en collaboration avec l’Institut général Tiémoko-Marc-Garango pour la gouvernance, le développement et la Fondation internationale du parti Centre suédois (CIS), les 5 et 6 février 2016, à Ouagadougou. Cette conférence a regroupé 90 participants venus du Burkina Faso, du Bénin, du Niger, du Mali, de l’Afrique du Sud, de l’Ouganda et de la Suède. Pendant 48 heures, ces jeunes ont pu s’imprégner du contenu de la Charte africaine de la jeunesse, son état de mise en œuvre au Benin, Burkina Faso, au Mali et au Niger. En plus, les participants ont planché sur les réformes juridiques, institutionnelles et politiques pour une meilleure application de ladite Charte. A la fin des travaux le 6 février, le PYPA a décerné son prix au parti politique qui s’est le mieux distingué en matière de propositions et d’actions politiques en matière de promotion de la jeunesse. Ce prix est revenu au parti malien, l’Union pour la république et la démocratie (URD) qui a fait l’unanimité au sein du jury. Le 2e prix a été remis à deux partis. Il s’agit du Parti nigérien pour la démocratie et le socialisme (PNDS), actuel parti au pouvoir et du Parti pour la renaissance nationale (PARENA) du Mali. Le 3e prix a été décerné à deux partis que sont le Congrès national d’initiative démocratique/Faso Yiriwa Ton (CNID-FYT) du Mali et l’Alliance pour la démocratie et la fédération/Rassemblement démocratique africain (ADF/RDA) du Burkina Faso. Selon le représentant du Conseil d’administration de l’IGD, Pr Magloire Somé, les participants doivent mettre à profit les expériences acquises lors de leur formation, savoir les restituer et les disséminer à la base. Pour sa part, le ministre en charge de la jeunesse, Jean Claude Bouda, espère que cette rencontre permettra d’intégrer des réajustements nécessaires dans la conduite des politiques nationales en faveur des jeunes. « La prise en compte de la jeunesse dans le processus démocratique est une priorité dans le quinquennat du Président du Faso et nous ne ménagerons aucun effort pour relever le défi », a-t-il déclaré. De son côté, la coordinatrice générale du PYPA, Annika Rigö, a recommandé aux jeunes, de s’engager de façon responsable dans la politique afin d’impacter leurs pays respectifs.
Gaspard BAYALA
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