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Chambre de commerce: en attendant l’organisation des élections consulaires…
Publié le mardi 9 fevrier 2016  |  FasoZine




Faire le point des activités de la Délégation spéciale de la Chambre de commerce et d’industrie (CCI-BF) et aborder la question des perspectives. Tels étaient les sujets à l’ordre du jour d’un point de presse organisé dans l’après-midi du 5 février 2016, au siège de l’institution à Ouagadougou. A l’occasion de ce rendez-vous avec les médias, un accent particulier a été mis sur la future élection du président de la CCI-BF.

Les évènements survenus en fin du mois d’octobre 2014 ont entrainé la dissolution de l’assemblée consulaire de la CCI-BF par l’ex gouvernement de la Transition. De ce fait, une Délégation spéciale, composée de cinq membres, a été mise en place, avec à sa tête Birahima Nacoulma, par ailleurs président du Conseil National du Patronat Burkinabè. Ladite conférence était placée sous la présidence de Adama Traoré, Directeur Général de DAFANI-SA, en sa qualité de président par intérim de la Délégation spéciale de la CCI-BF.

Cette entité transitoire « avait comme missions l’administration de la Chambre de commerce et d’industrie, la relecture des textes régissant l’institution et l’organisation de nouvelles élections consulaires », a fait remarquer Adama Traoré, avant d’ajouter que « ces élections visent à mettre en place une Chambre consulaire plus représentative des milieux d’affaires et plus efficaces ».

C’est dans l’optique de parvenir à l’organisation d’élections transparentes et apaisées, qu’un processus de relecture des textes de la CCI-BF a été lancé. Cette disposition s’est voulue inclusive, à telle enseigne « qu’une large concertation a été engagée par la Délégation spéciale avec plus d’une centaine d’associations et groupements professionnels d’entreprises des 13 régions du pays », soutient le président par intérim de l’institution.

Les reformes en question, qui permettront certainement la mise en place d’une nouvelle Chambre de commerce « transparente et efficace », portent sur l’augmentation du nombre d’élus, l’entrée de nouveaux acteurs dans les instances consulaires, un déploiement de la structure dans les régions, la participation des élus à l’animation consulaire, l’instauration d’un principe d’alternance et une amélioration au niveau de la gouvernance.

Après l’adoption des textes régissant la CCI-BF, « le processus électoral sera lancé », déclare Adama Traoré. Ledit processus se déroulera selon des étapes préétablies, parmi lesquelles la mise en place de la Commission d’organisation des élections consulaires (COEC), la constitution du fichier électoral, la constitution de la liste des candidats, qui aboutiront à l’élection des membres du bureau consulaire. Toutes ces élections aussi bien au niveau des régions que du bureau consulaire, seront organisées par le ministère du Commerce, de l’Industrie et de l’Artisanat, à travers la COEC.

Des innovations majeures à la course à la présidence de la Chambre de commerce et d’industrie du Burkina Faso, on peut retenir que les candidats devront être âgés de 75 ans au plus à la date des élections consulaires. Aux dires d’Adama Traoré, ces dispositions permettront l’instauration de règles de bonne gouvernance de l’institution. Notamment sur les plans de l’alternance, des bonnes pratiques en matière d’éthique, de déontologie et de gestion.

Guy Serge Aka
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