Ouagadougou-Des agents du Conseil supérieur de la communication (CSC) ont, à nouveau lundi, manifesté contre le vice-président de l’institution Désiré Comboïgo, accusé par les plaignants d’avoir mis en danger la vie de deux de leurs collègues, lors du putsch déjoué de septembre 2015.
Depuis plusieurs semaines, à chaque rencontre des conseillers du CSC, des agents ferment la porte pour empêcher Désiré Komboïgo, d’y accéder, a appris l’AIB sur les lieux.
Le vice-président du CSC est accusé par ces agents, d’avoir mis en septembre 2015, la pression (en vain) sur deux techniciens pour qu’ils aident les ex putschistes à identifier une radio clandestine qui leur était hostile.
Après avoir été irrégulièrement remplacé au CSC, selon le Tribunal administratif de Ouagadougou, Désiré Comboïgo a été rétabli le 29 décembre 2015 dans ses droits.
En rappel, son frère Eddie Comboïgo, président de l’ancien parti au pouvoir, a été inculpé en fin janvier dans le cadre de l’enquête sur le putsch déjoué.
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