Ouagadougou- La gestion 2013 des finances publiques burkinabè, dégage un déficit de plus de 47 milliards de FCFA, selon le rapport 2014 de la Cour des Comptes, rendu public lundi, et qui indique également une centaine de milliards de FCFA de restes d’impôts à recouvrer.
Le déficit de plus de 47 milliards de FCFA relevé dans les finances publiques en 2013 n’est pas «alarmant», a toutefois assuré lundi, le Premier président de la Cour des Comptes Noumoutié Herbert Traoré, lors de la remise du rapport 2014 au président du Faso Roch Kaboré.
Le rapport fait également cas, de restes à recouvrer de près de 14 milliards de FCFA pour les impôts sur les bénéfices des sociétés, de près de 20 milliards pour les impôts sur les revenus des personnes physiques.
A cela s’ajoutent, des restes à recouvrer de près de 15 milliards de FCFA pour la taxe patronale d’apprentissage, de près de 70 milliards de FCFA pour la taxe sur le chiffre d’affaire et de près de 24 milliards de FCFA pour la taxe de développement touristique.
Outre ces aspects, M. Traoré dit avoir constaté l’émission de chèques sans provision de près de 18, 560 milliards de FCFA à la date du 31 décembre 2013.
«Le parlement a autorisé le gouvernement à faire des prélèvements sur les marchés financiers et il y a eu abus en 2013. Car le gouvernement à prélever plus que le parlement ne l’avait autorisé (121 milliards contre 55 milliards de FCFA, ndlr)», a-t-il relevé encore.
Dans rapport 2014, la Cour des Comptes a également relevé des irrégularités aux niveaux de la commune urbaine de Gaoua, du Conseil régional du Sud-Ouest, des ambassades du Burkina Faso au Brésil, au royaume du Danemark et en Ethiopie.
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