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CCI-BF : des innovations majeures introduites sous la Transition
Publié le lundi 8 fevrier 2016  |  Sidwaya
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© aOuaga.com par A.O
La délégation spéciale de la Chambre de commerce et d`industrie du Burkina Faso (CCI-BF) a animé une conférence de presse dans l`après-midi du 5 février 2016 à Ouagadougou. Photo : Adama Traoré, président de la délégation spéciale de la CCI-BF




La délégation spéciale de la Chambre de commerce et d’industrie du Burkina Faso (CCI-BF) a animé une conférence de presse, le vendredi 5 février 2016, à Ouagadougou. Les échanges ont porté sur les nouveaux textes de l’institution, les innovations qu’ils induisent et les prochaines élections consulaires.


Désormais, le président de la Chambre de commerce et d’industrie du Burkina Faso (CCI-BF) ne pourra excéder deux mandats consécutifs. Il sera élu par ses pairs de l’Assemblée consulaire et devra être âgé de 75 ans au plus, le jour des élections. Il doit présenter auparavant un programme de mandature. Ce sont là quelques dispositions des nouveaux textes de la CCI-BF qui ont été dévoilés à la presse, le vendredi 5 février 2016, à Ouagadougou par la délégation spéciale de l’institution, auteur de ces innovations. A en croire le principal conférencier du jour, le président par intérim de la délégation spéciale, Adama Traoré, le nombre des élus consulaires passe de 123 à 151. Comme le président de la CCI-BF, aucun d’eux ne pourra faire plus de deux mandats consécutifs. « Il y a aussi l’entrée de nouveaux acteurs au sein des instances consulaires que sont l’industrie minière, l’enseignement et la médecine privés, la téléphonie mobile et les professions libérales », a-t-il cité. Il a souligné que pour l’amélioration de la gouvernance, une charte d’éthique et de déontologie traitant du caractère apolitique de la CCI-BF, des mesures à prendre pour prévenir les conflits d’intérêts et les délits d’initiés, sera dorénavant soumise à la signature des élus consulaires dès le début de leur mandat. Les régions ne sont pas en reste, car il a soutenu que les nouveaux textes exigent que l’institution y soit déployée. Ce qui a déjà commencé, foi de M. Traoré. Revenant sur les conditions d’élaboration de ces textes, il a assuré que la délégation spéciale s’est inscrite dans une démarche participative et inclusive. « Nous avons échangé avec plus de 100 associations et groupements professionnels d’entreprises des 13 régions du pays ainsi que des personnes ressources pour recueillir leurs préoccupations et propositions », a-t-il expliqué. C’est pourquoi, il a estimé que les nouveaux textes amélioreront le caractère inclusif de la CCI-BF et assureront une meilleure représentativité et implication des milieux d’affaires dans la réalisation des missions de l’institution. Outre la relecture des textes et le fonctionnement de la CCI-BF, la délégation spéciale avait pour mission d’organiser des élections consulaires. Aux dires de M. Traoré, cette dernière tâche incombe maintenant au ministre du Commerce, de l’industrie et de l’artisanat suivant un long processus de cinq mois. Un marathon qui comprendra, entre autres, la mise en place d’une commission, la constitution de la liste des candidats, l’élection des membres des bureaux des Assemblées consulaires régionales, celle de ceux du bureau consulaire qui éliront ensuite le président. Vu que le processus n’est pas encore entamé, pourquoi déjà des « candidats » à la présidence de la CCI-BF qui battent campagne sur les réseaux sociaux ? A cette question, M. Traoré a répondu que la CCI-BF n’a pas d’emprise sur ces personnes. Pour lui, cette situation s’explique par le fait que certains pensent à tort qu’ils peuvent s’enrichir en intégrant le bureau consulaire. « La CCI-BF ne fait pas prospérer les affaires de quelqu’un. On y vient plutôt quand on est prospère car le mandat est gratuit », a-t-il prévenu. Le face à face avec la presse s’est achevé avec l’organisation de la 4e édition du forum AFRICALLIA du 24 au 26 février 2016. Malgré les attaques terroristes du 15 janvier dernier, l’évènement est maintenu. « Nous voulons ainsi montrer au monde qu’on peut toujours venir au Burkina Faso faire des affaires. Toutes les dispositions sécuritaires ont été prises pour que les participants passent des jours paisibles », a rassuré Adama Traoré. Il a révélé qu’il y a déjà 300 entreprises de 20 pays qui se sont inscrites.

Eliane SOME
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