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Sidwaya N° 7436 du 12/6/2013

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Techniques d’enquête applicables aux femmes et aux mineurs : 60 officiers et agents de police judiciaire en formation
Publié le mercredi 12 juin 2013   |  Sidwaya


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Techniques d’enquête applicables aux femmes et aux mineurs : 60 officiers et agents de police judiciaire en formation


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Le Ministère de l’administration territoriale et de la sécurité (MATS) organise, du 11 au 13 juin 2013 à Ouagadougou, une formation aux techniques d’enquête applicables aux mineurs et aux femmes, au profit de 60 officiers et agents de police judiciaire.

Aboutir à un meilleur respect des droits des personnes vulnérables que sont les femmes et les mineurs au cours des missions de police judiciaire, et à une appropriation des textes y relatifs. C’est tout le sens du séminaire de formation organisé, du 11 au 13 juin 2013, à l’intention de 60 agents de sécurité émanant du personnel des Brigades régionales de protection de l’enfance (BRPE) de Ouagadougou et des services de police et de gendarmerie. Selon l’un des formateurs, le lieutenant Stéphane Sessouma, deux modules vont être dispensés, au cours des trois jours de formation. Il s’agit, dans un premier temps, des techniques d’enquête impliquant les mineurs et, dans un second temps, de celles applicables aux femmes. Et de poursuivre que des questions liées à l’audition, à la perquisition, ainsi que les conditions de garde-à-vue sont abordées à l’intérieur de chaque module. Le secrétaire général du Ministère de l’administration territoriale et de la sécurité (MATS), Sadou Sidibé, a soutenu que le Burkina Faso s’évertue à mettre en œuvre les nombreux textes relatifs aux femmes et aux enfants qu’il a ratifiés soit par des projets et programmes, soit par la mise en place de structures techniques et administratives appropriées. « Cette démarche serait incomplète, si au niveau de la chaîne judiciaire, nous empiétons sur l’esprit et la lettre de la volonté politique en traitant au même titre ces deux catégories de personnes, au cours de nos investigations que les délinquants ordinaires », a-t-il expliqué. A entendre M. Sidibé, la formation peut « contribuer énormément » au respect des droits des personnes vulnérables que sont les femmes et les mineurs. Le MATS organise la formation, en partenariat avec le Fonds des Nations unies pour l’enfance (UNICEF).

Nestor BAKI

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