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Insécurité: Simon Compaoré annonce la mise en place de comités de vigilance
Publié le jeudi 4 fevrier 2016  |  FasoZine
Administration
© aOuaga.com par Séni Dabo
Administration territoriale, décentralisation et sécurité intérieure : le ministre Simon Compaoré expose ses priorités
Jeudi 4 février 2016. Ouagadougou. Hôtel de ville. Le ministre d`Etat, ministre de l`Administration territoriale, de la Décentralisation et de la Sécurité intérieure, Simon Compaoré, a animé une conférence de presse pour exposer ses priorités




Le ministre d’Etat, ministre de l’Administration territoriale, de la Décentralisation et de la Sécurité intérieure (MATDSI), Simon Compaoré, a rencontré les hommes et femmes de médias ce jeudi 4 février 2016 à Ouagadougou. Pour son premier point de presse en tant que ministre, l’ex maire de la capitale a fait le tour des grands chantiers de son ministère allant de l’administration du territoire à la sécurité intérieure en passant par la décentralisation. Il s’est également prononcé sur les questions brulantes telle la mise en place dans certains villages de comités d’autodéfenses dénommés «Koglweogo».

Pour le ministre Compaoré, la mise en place des comités de défenses « Koglweogo » sont des « initiatives intéressantes mais qu’il faudrait canaliser » afin d’éviter les dérives et les abus constatés par les autorités sécuritaires et des services des droits humains dans leur fonctionnement. « Les Koglweogo, il faut qu’on échange avec eux parce que, grâce à leur action, on a pu arrêter des gens. Nous allons certainement discuter avec eux. Et pour qu’ils puissent continuer leur travail, leurs associations doivent être reconnues. Dès lors qu’ils sont reconnus, ils auront des droits et des devoirs et c’est là le début de l’encadrement », a indiqué Simon Compaoré.

Comités de vigilances
Outre ces associations, le chef du département de la Sécurité intérieure a assuré que son ministère poursuivra la mise en place des comités de vigilances et leur encadrement par les services habilités en vue d’éviter toute dérive. Pour lui, cet appel à contribution de la population n’est pas un aveu d’impuissance car, « désormais, la sécurité du territoire incombe à chaque Burkinabè où qu’il se trouve ». Aussi il a invité les populations à remonter toute information susceptible d’éclairer les forces de défense et de sécurité.

Par ailleurs, Simon Compaoré a décliné ses priorités et défis en tant que premier responsable de ce ministère qui regroupe trois volets importants. Il s’agit d’abord selon lui, de la sécurité des biens et des personnes qui demeure l’ultime priorité car « elle est la condition sine qua non à la relance dans activités économiques dans notre pays ». Et pour relever ce défi, il a indiqué que ses services « s’attèleront au renforcement des capacités opérationnelles des forces de sécurité ce qui passera par la mise en œuvre de mesures permettant une adaptation des hommes et du matériel en fonction de l’évolution de la menace ». Il a laissé entendre qu’il misera également sur les mesures préventives telles le renseignement et la collecte d’informations.

Restaurer l’autorité de l’Etat
Comme deuxième priorité, il s’agit de la restauration de l’autorité de l’Etat « face à l’incivisme généralisé et à la défiance de certaines populations ». A ce niveau, il a révélé que l’information et la sensibilisation seront ces principales actions mais malgré tout « Force devra rester à la loi ».

En dehors de ces deux grands chantiers, le ministre d’Etat et ses collaborateurs s’investiront « dans le renforcement de la décentralisation ». En la matière, ils travailleront, entre autres, à la formulation de nouveaux référentiels stratégiques de la décentralisation, à la promotion de la gouvernance locale participative et à la réussite des municipales du 22 mai prochain. Les attentes des populations en matière de lotissement et de gestion foncière seront aussi examinées.

Quant à la tenue du référendum sur la nouvelle Constitution, Simon Compaoré indiquera qu’il est n’est pas exclu un couplage référendum-municipales. Comme l’a-t-il indiqué cela dépendra de la commission qui examinera la loi fondamentale. « Si elle prête, le couplage n’est pas exclu. Mais dans le cas où elle n’est pas prête, on avisera » a-t-il dit.

Dimitri Kaboré
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