Les journaux burkinabè ont évoqué des sujets diversifiés, ce jeudi, mettant un accent particulier sur ceux portant sur la sécurité, sur la politique et sur la diplomatie.
Ainsi, le quotidien privé Aujourd'hui au Faso affiche : ''Audiences à l'Assemblée nationale : l'Américain Mushingi et le Saoudien Dahir chez Salif Diallo‘'.
Le confrère renseigne que le président de l'Assemblée nationale burkinabè, Salifou Diallo, a reçu en audience, le mercredi 3 février 2016, l'ambassadeur des Etats-Unis au Burkina Faso, Tulinabo Mushingi et Dahir M. J. Alenaze, ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Royaume d'Arabie Saoudite.
‘'Ces 2 entretiens ont notamment, porté sur les relations diplomatiques entre lesdits pays et surtout, sur leur sécurisation face aux attaques terroristes'', écrit Aujourd'hui au Faso.
Le même quotidien titre ‘'Jeunes du CDP : Pour une opposition saine‘', rapportant que la jeunesse du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP, ex-parti au pouvoir) a organisé, hier mercredi, à Ouagadougou, une conférence de presse pour évoquer la situation nationale.
De son côté, le journal privé Le Pays évoque cette rencontre en arborant à sa Une : ‘'Situation nationale : Les jeunes du CDP pour une opposition saine et constructive‘'.
Le quotidien national Sidwaya, pour sa part, rapporte qu'un conflit intercommunautaire dans la région du Centre-nord du pays, a occasionné ‘'Un mort et des biens incendiés à Nasséré''.
Pendant ce temps, L'Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso aborde la question des maisons d'arrêts et de correction, précisant qu'il y a ‘'sécurité, santé et sexualité dans nos prisons‘'.
Quant à l'hebdomadaire satirique, Journal du jeudi (JJ), il présente à sa Une, la caricature des présidents ivoirien Alassane Ouattara et burkinabè Roch Marc Christian Kaboré, se saluant en riant, alors que l'on peut apercevoir que chacun cache dernier lui, un gourdin.
Dans la légende accompagnant l'image, les deux chefs d'Etat disent en même temps : ‘'Ne t'inquiète pas, je n'en veux pas au président de ton Assemblée nationale''.
Pour JJ ‘'Il faut arrêter la diplomatie en trompe-l'œil'', parlant des relations entre la Côte d'Ivoire et le Burkina Faso.
ALK/of/APA