Le ministre de l’Education nationale et de l’alphabétisation, Mme Koumba Boly, a procédé au lancement officiel de l’examen du Certificat d’étude primaire (CEP) et du concours d’entrée en 6e session 2013, à l’école centre «A» de Dédougou le 11 juin 2013. Son acte a été suivi par les autorités des régions des Hauts-Bassins, des Cascades et du Sud-Ouest où se sont aussi tenus en plus du CEP, les examens du BEPC.
Le lancement officiel de l’examen a été fait à l’école centre «A» de Dédougou dans la Boucle du Mouhoun par le ministre de l’éducation nationale et de l’alphabétisation, Mme Koumba Boly. De salle en salle Mme Boly a fait le tour de toutes les six classes pour prodiguer conseils et encouragements aux candidats et à leurs enseignants. «Je suis venue vous encourager. Mettez-vous en tête que vous êtes en train de faire un devoir de classe avec votre maître ou maîtresse. N’ayez pas peur car on ne vous posera pas des questions en dehors de ce que vous avez vu au cours de l’année scolaire. Aussi, évitez les ratures, prenez le temps de bien lire les sujets, s’assurer que vous avez bien compris avant de les traiter. Après avoir fini de composer, relire sa copie pour corriger les fautes avant d’aller déposer», tels ont été les mots d’encouragement et de conseils de la première responsable de l’éducation nationale à l’endroit des élèves. «Tu constates que tes camarades jettent les sachets en classe ou dans la cours de l’école. Tu es chargé de les sensibiliser. Raconte». C’est le sujet de la rédaction lu par Mme la ministre de l’éducation nationale et de l’alphabétisation à la suite de l’ouverture de la première enveloppe après le tour des salles de classe. Plus de 350 000 candidats repartis dans 1547 centres sur le plan national sont à la recherche du premier diplôme scolaire. Selon le directeur régional de l’enseignement de base et l’alphabétisation, Missa Soara, toutes les dispositions sont prises pour que les quelques 38 548 candidats à l’examen du CEP et au concours d’entrée en 6e dans la région de la boucle du Mouhoun soient dans de meilleures conditions. S’agissant de l’examen du BEPC, les candidats sont au nombre de 10 757 dans la Boucle du Mouhoun.
Aucun incident
dans les régions
Outre la boucle du Mouhoun où a eu lieu le lancement officiel des épreuves du CEP, les autorités des autres régions se sont rendues sur les sites d’examen pour encourager les candidats du CEP et, aussi du BEPC. A Bobo-Dioulasso, c’est à l’Ecole Centre que le gouverneur de la région des Hauts-Bassins a ouvert l’enveloppe de l’épreuve de rédaction devant les élèves du Centre A, en présence de l’ensemble des autorités de la région. Cet acte a marqué le démarrage de l’examen du Certificat d’études primaires (CEP) et le concours d’entrée en classe de 6e. Joseph Bakouan a invité les candidats à rester sereins face aux épreuves qui leurs seront soumis. «On ne va pas vous demander quelque chose en dehors de ce que vous avez vu en classe», a-t-il- rassuré. Il leur a souhaité beaucoup de chance et plein succès. La directrice régionale de l’enseignement de base et de l’alphabétisation (DREBA), Salimata Konaté a affirmé que tout est prêt pour le bon déroulement des épreuves. «Nous avons des handicapés, des sourds-muets, des mal entendant, et ils ont des sujets propres à leur faculté», a-t-elle fait remarquer. Elle a affirmé que cette année, ils ont déposé les épreuves très tôt et la question financière a trouvé une réponse assez vite. Le premier responsable de la région, Joseph Bakouan a ensuite mis le cap sur l’Ecole Nouvelle. Là, le titre de la dictée, premier sujet du Brevet d’études du premier cycle (BEPC), a été découvert avec l’ouverture de l’enveloppe par le gouverneur. Il s’agit de «Perdu dans la forêt». Les mêmes conseils et encouragements ont été prodigués aux candidats du BEPC. Ils sont au total 21 189 candidats dans la région, soit 11 231 garçons et 9 958 filles répartis dans les trois provinces de la région. La province du Houet, la plus grande compte 17 786 candidats, tandis que celle du Kénédougou compte 1909 candidats et celle du Tuy, 14 94 candidats. Le directeur régional des enseignements secondaire et supérieur, Michel Ouédraogo souhaite réaliser un taux satisfaisant cette année scolaire qui a été beaucoup stable contrairement à 2011-2012. Selon lui, le taux de succès dans la région était faible l’année dernière à cause des candidats libres. «Le bilan des candidats élèves seulement mettait la région en bonne position, mais c’est l’ensemble des deux bilans collectifs qui nous a mis en arrière», a-t-il précisé. Cette année, les candidats élèves représentent 79,36% contre 20, 63% de candidats libres. Les examens se dérouleront chacun sur trois jours, les écrits et oraux compris. En plus de ces deux examens se déroulent également le Certificat d’aptitude professionnelle (CAP) et le Brevet d’études professionnelles (BEP). Dans les Hauts-Bassins, on note 2 241 candidats dont 832 pour le CAP et 1409 pour le BEP. Dans les Cascades, les prétendants aux CEP et à l’entrée en 6e sont au total de 15 117 candidats. Pour la province de la Comoé, ils sont en tout 11 925 candidats dont 6042 garçons et 5 883 filles. Cinquante deux (52) Centres et 303 salles sont aménagées pour la circonstance. Pour la province de la Léraba, ce sont 3 192 candidats, dont 1 682 garçons et 1 510 filles qui composent dans 10 centres regroupant 65 salles. D’autre part, ils sont 810 correcteurs et plus de 710 surveillants pour cette session 2013 de l’examen du CEP et du concours d’entrée en 6e. En ce qui concerne le secondaire, en tout 6102 candidats dont 2602 filles et 3 500 garçons doivent passer le BEPC session 2013. Parmi cet effectif, les candidats libres sont au nombre de 1473 dont 725 filles et 748 garçons. 306 surveillants, 178 secrétaires, 260 correcteurs, 16 superviseurs pédagogiques, 2 superviseurs administratifs et 36 organisateurs ont été mobilisés. Les candidats composent dans 18 jurys et 18 centres secondaires. Dans le Sud-ouest, ils sont au nombre de 15 027 pour le CEP et 4967 pour le BEPC. A Gaoua, les présidents des jurys ont indiqué qu’il n’y a eu aucune irrégularité en ce premier jour. De la surveillance aux secrétariats en passant par la sécurité, tout se déroule bien selon eux.
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