Le Comité interministériel des droits humains et du droit international humanitaire (CIMDH) a organisé, le vendredi 29 janvier 2016 à Ziniaré, une session d’information et de sensibilisation au respect des règles de droit international humanitaire.
Les conflits armés mettent en péril la sécurité intérieure des Etats et engendrent souvent de graves violations des droits humains. Les personnes touchées par ces conflits sont généralement celles qui ne participent pas aux hostilités. C’est pourquoi, l’objectif du Droit international humanitaire (DIH) est d’humaniser la guerre en protégeant la population civile et les personnes qui ne participent pas aux combats par le biais de règles spécifiques applicables en tant de conflits. Cela nécessite qu’une série de mesures soient prises en temps de paix.
C’est dans cette dynamique que le Comité interministériel des droits humains et du droit international humanitaire (CIMDH) a initié une session d’informations et de sensibilisation au profit d’une trentaine de membres d’organisations de la société civile du Plateau central. L’objectif est de renforcer les capacités des participants pour la mise en œuvre et le respect des règles de droit international humanitaire. Cette initiative a été saluée par le 1er adjoint du président de la délégation spéciale de Ziniaré, Pascal Compaoré. Pour lui, cette session va permettre aux organisations de la société civile de renforcer leurs capacités et leurs connaissances en matière de droits humains et de droit international humanitaire afin de mieux jouer leur rôle. Au cours de la formation, trois modules ont été développés, à savoir: l’introduction au droit international humanitaire, le CIMDH et la mise en œuvre nationale du droit international humanitaire, le rôle des OSC dans la protection des populations civiles en cas de conflits. Ces différentes communications ont permis aux participants de s’approprier les notions et les principes de base et de connaître les acteurs du DIH et les missions et attributions du CIMDH. Les échanges leur ont également permis de s’informer sur leurs tâches, les actions ou activités qui les incombent en cas de conflits armés et ce, vis-à-vis des populations civiles et surtout les techniques et méthodes de protection des victimes civiles en cas de conflits armés. A l’issue de la formation, les participants doivent désormais prendre en compte la question du droit international humanitaire dans leurs activités et organiser des sessions de restitution au profit des membres de leurs organisations en collaboration avec le CIMDH.
Abdias Cyprien SAWADOGO