L’épineuse question du mandat d’arrêt lancé contre Guillaume Soro continue de dominer l’actualité au Burkina. Surtout après une sortie du président Kaboré disant que cette question fera l’objet d’un « règlement diplomatique » entre les deux pays.
C’est aussi le vœu qui avait été par le pouvoir d’Abidjan qui avait regretté dans un communiqué que le mandat d’arrêt ait été émis sans respecter les us et coutumes.
Les autorités burkinabè ont décidé au cours du weekend d’envoyer une commission en Côte d’Ivoire, pour dit-on présenter les preuves de l’implication supposée de Guillaume Soro, le président de l’Assemblée Nationale ivoirienne dans le putsch de mi-septembre au Burkina.
"En tant qu’avocat dans ce dossier, entant que praticien, c’est toujours inquiétant quand on entend que les questions politiques et diplomatiques peuvent faire immiscions dans la question juridique et judiciaire", déclare Me Prospère Farama sur VOA Afrique.
Avec ces préoccupations politiques et diplomatiques sur la table, "il y a un danger à avoir des atteintes à l’indépendance de la magistrature", s’inquiète Me Farama.
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